Le Président Félix Antoine Tshisekedi s'est opposé une fois de plus à un éventuel dialogue politique entre la RDC et le M23. Il l'a réitéré lors d'un point de presse Co-animé ce jeudi 13 avril avec son homologue Alain Burset, président de la confédération Suisse, au palais de la nation.
« Il n'est pas question ici de dialogue politique avec ce groupe, il n'en sera jamais question », a soutenu Félix Tshisekedi président de la RDC. A en croire Tshisekedi, ces rebelles cherchent une occasion pour infiltrer l'armée, la police, mais également créer des revendications fallacieuses pour justifier l'agression de la RDC.
Tshisekedi fait savoir que cette décision est prise pour éviter les erreurs du passé et parce que aussi, le parlement a pris une posture claire et ferme là-dessus. Pour lui, il ne sera plus question désormais de négociation politique avec les groupes armés qui utilisent des moyens militaires contre la RD.Congo.
Le président Tshisekedi a été formel : « Il n'y aura pas de négociation politique avec le M23 », balayant la présence de la rébellion aux prochaines discussions de Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés, prévues en mai. « Si ces gens sont Congolais, ils vont devoir accepter de regagner la vie civile », a-t-il conclu.
En effet, le président Suisse Alain Burset a mis ses pieds en RDC depuis hier, accueilli par le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, pour une visite de travail de trois jours qui va faire le point sur la coopération bilatérale et humanitaire, ensuite, il se rendra à l'est du pays après une large prise de parole sur la situation sécuritaire du pays.
« Cette visite s'inscrit aussi dans le cadre de relations multilatérales dans un monde chahuté », a pour sa part déclaré le président suisse, ajoutant que la situation dans l'Est serait portée par son pays jusqu'au Conseil de sécurité. Le président Suisse a notamment rappelé que son pays avait engagé 25 millions de dollars dans des projets humanitaires en RDC l'année dernière.