<strong>Addis Ababa — Le ministère de l'innovation et de la technologie a annoncé qu'il mettait la dernière main à l'élaboration d'une politique nationale sur l'intelligence artificielle (IA).
Rappelons que le secteur de l'IA s'est développé en Éthiopie au cours des cinq dernières années.
En conséquence, le projet de document de politique d'IA comprend des questions politiques majeures soulignant les réalités existantes de l'Éthiopie et les orientations futures en matière de développement et de croissance.
Le projet de politique couvre également la gestion des données, le développement des ressources humaines, la recherche et le développement, l'assistance et l'encouragement, l'infrastructure, le droit et l'éthique, ainsi que la coopération et la coordination.
Huria Ali, ministre d'État chargé de l'innovation et de la technologie, a fait remarquer que le projet de politique que l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle est chargé d'élaborer prend en compte de manière approfondie l'élaboration de lignes directrices nationales en matière de partage des données, la qualité et l'éthique de la recherche, les cadres réglementaires et les lignes directrices relatives à l'utilisation des ressources humaines en coopération avec les parties prenantes concernées.
Elle a ajouté que la politique introduira une meilleure forme de procédures qui devraient être mises en oeuvre en coopération avec tous les États régionaux du pays, les administrations municipales, ainsi que les institutions internationales, les partenaires et les parties prenantes.
Le directeur général adjoint de l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle, Taye Girma, a déclaré pour sa part que l'institut s'efforçait de faire de l'Éthiopie un centre d'excellence de l'Amérique en matière d'intelligence artificielle en développant et en utilisant la technologie de l'intelligence artificielle.
L'Institut éthiopien d'intelligence artificielle, le ministère de l'innovation et de la technologie, l'Institut de recherche politique de l'Université d'Addis-Abeba, des représentants du secteur privé et d'autres parties prenantes ont participé à l'élaboration du projet de politique nationale en matière d'intelligence artificielle, a-t-on indiqué.