Afrique de l'Ouest: La CEDEAO active sa force en attente mais ne ferme pas l'option d'une résolution pacifique

Les troupes internationales soutenant l'Accord occidental 16 de l'armée américaine en Afrique hissent leurs drapeaux lors de la cérémonie d'ouverture de l'exercice, le 2 mai 2016 au Camp Zagre, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le drapeau de la CEDEAO est au centre de la photo. (archives)

Dakar — Les chefs d'États de la CEDEAO ont décidé, jeudi à Abuja, d'activer et de déployer "la force en attente" de l'instance régionale pour la restauration de l'ordre constitutionnel au Niger.

Lors d'un sommet extraordinaire, le deuxième sur la situation au Niger depuis le renversement de Mohamed Bazoum, les chefs d'Etat ont toutefois gardé sur la table toutes les options pour "la résolution pacifique" de la crise.

Ils ont également décidé que tout État membre de l'organisation sous-régionale, qui entraverait, directement ou indirectement le règlement de la crise au Niger, devra répondre de ses actes.

Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d'Etat le 26 juillet dernier perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d'un "Conseil national de sauvegarde de la patrie" (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

Il est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains de ses ministres.

La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l'encontre du Niger.

Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui appelle au "rétablissement du président nigérien Mohamed Bazoum", a pris une série de sanctions contre les militaires lors d'un premier sommet extraordinaire.

Le CNSP qui a fermé l'espace aérien du Niger "face à la menace d'intervention" armée de la CEDEAO a annoncé, mercredi, la formation d'une équipe gouvernementale de 20 membres dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

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