Réputé inamovible, ce dernier a toujours occupé le poste de Premier ministre depuis l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina en 2019. Au palais d'État de Iavoloha jeudi soir, le chef de l'État, réélu le 1er décembre, a donc fait le choix de la continuité pour lancer son second mandat.
Sous les applaudissements d'une soixantaine de députés du parti présidentiel, Andry Rajoelina a mis fin au suspense. Il s'agit d'une « sage décision [...] celle qui nous permettra de travailler rapidement » dit-t-il, grâce à une personne « intègre, loyale et expérimentée ».
Le fauteuil de Premier ministre, Christan Ntsay le connait. Il ne l'a pas quitté depuis sa nomination en 2019 et avant ça, il avait déjà reçu la confiance comme chef du gouvernement de l'ancien président Hery Rajaonarimampianina en 2018.
Pour lancer son second mandat, Andry Rajoelina a confié deux objectifs à Christian Ntsay : surmonter les obstacles au développement du pays, et lutter contre la corruption. Dans ses voeux de fin d'année, Andry Rajoelina avait mis l'accent sur l'importance de répondre aux urgences du quotidien des Malgaches et faire monter en gamme l'économie.
Pour y parvenir, le président de la République donne une nouvelle méthode où la compétence et le mérite priment sur la notoriété. Premier test pour l'exécutif : la composition de son gouvernement attendue dans les prochains jours. Hier soir, le chef de l'État a annoncé le passage d'une épreuve de compétence technique pour ses futurs ministres.