La campagne express se poursuit au Sénégal avec les 19 candidats à la présidentielle du 24 mars 2024. A ce stade, les candidats n’ont plus le temps pour faire les coins et les recoins du pays à la rencontre des citoyens. Ainsi ils profitent de leurs temps pour présenter leurs programmes à la population.
Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa président, présente aux sénégalais un programme inspiré par les conclusions des assises nationales, indique-t-il, qui est axé autour du triptyque « l’humain, l’eau, la terre » et s’articule autour de cinq orientations stratégiques.
Selon lui, sa préoccupation est de renforcer « notre vivre ensemble en s’appuyant sur le génie propre de notre peuple et sur notre devise républicaine : un peuple, un but, une foi ». À l’en croire, la famille, l’école, la culture et nos valeurs seront les leviers sur lesquels il s’engage pour préserver la tradition de la nation unie, riche de sa diversité et ouvertes à toutes les fraternités.
Dans son programme, Khalifa Ababacar Sall indique sa volonté de refonder la gouvernance autour d’un pacte républicain. A cet égard, il s’engage à réaliser les réformes nécessaires pour une république garante de l’Etat de droit, de l’effectivité de la séparation des pouvoirs, et du libre exercice des droits humains.
Pour sa part, il fera de l’emploi la cause nationale pour valoriser et libérer les compétences, l’énergie et la créativité de la jeunesse.
Le candidat Déthie Fall de son côté, nous présente un programme selon lequel il indique sa vision pour faire du Sénégal « Un Pays bon à vivre et beau à voir » en 05 ans.
Selon lui, l’ambition qui en résulte est de Libérer, en priorité, le peuple sénégalais du stress social, conséquence des difficultés d’accès à la santé, de disposer d’une école de qualité, de se nourrir régulièrement en qualité et de se loger dignement.
Dans sa présentation, il souligne sa volonté de vouloir transformer le Sénégal en un pays totalement souverain, à une démocratie parachevée et à l’émergence économique portée par une industrialisation soutenue essentiellement par le secteur privé national.
Pour Thierno Alassane Sall, réenchanter le Sénégal est son maître mot. Il veut faire du pays la vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest, lit –on dans son programme. Ceci en renforçant la crédibilité et l’autorité des institutions de la République.
Il veut également faire du Sénégal l’usine de l’Afrique de l’Ouest en développant une infrastructure industrielle capable de valoriser les ressources nationales et d’aider à la transformation de la structure de l’économie nationale.
Thierno Alassane Sall, dans son programme, a mentionné de faire du Sénégal l’hôpital de l’Afrique de l’Ouest en réduisant les inégalités d’accès aux services de santé et mettre l’emphase sur la prévention, ainsi élargir la couverture et l’adapter aux nouveaux besoins sociaux en matière de protection sociale.
Dans sa présentation, Thierno Alassane Sall jette les bases d’une économie du savoir intégré englobant l’éducation, la formation, la recherche, la culture et le sport.
Par ailleurs, le candidat du Parti de l’Union et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia avec son programme Humanisme et Prospérité partage sa vision du « Sénégal prospère bâti dans l’équité, la transparence, la droiture, l’unité et le respect de la dignité humaine »
Dans son programme, il exprime sa vision du changement qui repose sur l’hypothèse d’une adhésion populaire aux nouveaux paradigmes d’actions retenus. Ainsi, « nous avons développé une théorie du changement qui décrit les mécanismes que nous allons mettre en oeuvre pour rendre le Sénégal prospère », estime-t-il.
Selon Aliou Mamadou Dia, la mise en oeuvre de cette vision se fera à travers 4 piliers transformateurs que sont le Développement du capital humain, l’économie compétitive, durable et inclusive, la Gouvernance, la paix et l’équilibre des institutions et enfin l’inclusion et la protection sociale.
À l’en croire, la théorie du changement présentée dans le programme traduit les relations de causalité entre les priorités stratégiques et l’impact recherché au niveau des 4 piliers du programme, ainsi que les hypothèses et les risques qui les sous-tendent.
Par conséquent, chacun des changements recherchés au niveau des priorités stratégiques vise une transformation des conditions de développement des individus, des groupes ou des organisations.
À la lumière de ce qui précède, les citoyens sénégalais peuvent espérer un avenir meilleur à l’issue de l’élection du 24 mars prochain.