Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Korea Environmental Industry and Technology Institute (Institut coréen de l'industrie et de la technologie de l'environnement, KEITI de son acronyme anglais) ont réaffirmé leur collaboration mutuelle lors de la récente participation du bureau pays pour le Ghana du Groupe de la Banque africaine de développement au lancement, à Accra le 4 avril dernier, du premier bureau de représentation du KEITI en Afrique.
Le Ghana accueille le premier bureau de représentation africain du KEITI.
Le lancement s'est déroulé en présence de Patrick Nomo, directeur en chef du ministère de l'Environnement, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, de Park Kyongsig, ambassadeur de Corée au Ghana, de M. Heung Jin Choi, président du KEITI, et d'Eyerusalem Fasika, cheffe de Bureau pays pour le Ghana du Groupe de la Banque africaine de développement. Plusieurs autres officiels du gouvernement, du monde de la finance et du développement ont également participé à l'événement.
En marge de l'événement de lancement, Mme Fasika s'est entretenue avec M. Choi pour renforcer la collaboration multilatérale en vue de développer et de partager les connaissances en matière d'innovations scientifiques et technologiques durables. Les parties ont échangé sur leurs efforts institutionnels respectifs au Ghana et sont convenues d'un partage des connaissances et d'une collaboration pour mobiliser des financements en faveur du développement.
Le KEITI et la Banque africaine de développement ont signé un accord d'assistance technique conjoint en 2023 pour faciliter l'augmentation des investissements dans les technologies à faible émission de carbone et résilientes au climat. Dans le cadre de ce partenariat, la Banque africaine de développement au Ghana travaille avec le KEITI et divers ministères gouvernementaux pour entreprendre une étude de préfaisabilité sur un projet visant à améliorer la circularité et la durabilité de la chaîne de valeur du textile et de l'habillement au Ghana. Cette étude contribuera au développement d'une réserve de projets bancables, actuellement à l'étude dans le cadre du Fonds d'assistance au secteur privé en Afrique (FAPA) de la Banque.