L'opposition dénonce un «coup d'État institutionnel» à Madagascar

Mardi 12 septembre, 10 des 13 candidats à l'élection présidentielle ont dénoncé, dans une lettre adressée à la Céni, un « coup d'État institutionnel ».

Ces candidats reprochent à la Haute Cour constitutionnelle d'avoir violé la Constitution en confiant les rênes du pays au Premier ministre et à son gouvernement, pour assurer l'intérim du président sortant démissionnaire. Dans la missive, les candidats contestataires soutiennent que l'institution a fait une mauvaise interprétation des textes, et la suspectent d'avoir pris une décision dictée par le régime. Des suspicions que la Haute Cour constitutionnelle dément formellement.

Marc Ravalomanana fait partie des 10 candidats à dénoncer un «coup d'État institutionnel» en vue de la présidentielle. (image d'illustration)

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