Appui de la Banque africaine de développement au câble sous-marin en fibre optique en Afrique de l'Ouest

29 Mai 2009
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement d'un montant de 66 millions $ EU en faveur de la société Main One Cable Company pour la mise en place d'un système de connexion de câbles sous-marins en fibre optique le long des côtes de l'Afrique de l'Ouest. Avec cet investissement, la Banque accroît davantage l'appui étendu qu'elle fournit aux projets de TIC en Afrique après l'investissement réalisé dans le Système de câbles sous-marins de l'Afrique de l'Est (EASSy) et dans deux satellites, à savoir RASCOM et New Dawn.

Le projet, dont le montant total s'élève à 240 millions $ EU, porte sur la pose de 7 000 km de câble sous-marin en fibre optique qui relieront Seixal (une banlieue de Lisbonne) au Portugal à Lagos au Nigeria, en passant par Accra au Ghana. Le système reposera sur une topologie de câble principal et de ramifications et comprendra des ramifications vers les Ãéles Canaries, le Maroc, le Sénégal et la Côte d'Ivoire, tel qu'illustré sur la photo. La bande passante, d'une capacité de 1,92 térabits par seconde (Tps), sera louée en gros opérateurs de télécommunications et aux prestataires de services d'Internet, sur une base d'accès libre, ce qui favorisera la concurrence en matière de prix et l'élargissement de la base de la clientèle. Le projet a déjà suscité beaucoup d'intérêt et MST - promoteur basé au Nigéria - est en passe de conclure des contrats à long terme avec un certain nombre d'opérateurs importants au Nigéria et au Ghana.

Cet investissement arrive à point nommé. Il permet de libérer le marché restreint des télécommunications en Afrique de l'Ouest et le potentiel économique de la région. Des possibilités convaincantes existent pour la réduction du coût des appels internationaux et l'amélioration sensible de l'accès à l'Internet, via les câbles sous-marins. Elles permettront d'être plus efficaces et plus compétitifs sur le marché. Main One constitue un grand pas vers la concrétisation de ces opportunités.

L'augmentation considérable des capacités de la bande passante du câble de Main One offrira aux opérateurs de télécommunications les capacités supplémentaires dont ils ont besoin pour étendre le réseau et déployer une plus large gamme de services. Le système permettra une réduction immédiate du coût de la bande passante de 50 % au Nigéria et au Ghana. Il devrait également entraîner une réduction soutenue des prix au fil du temps :

Selon Tim Turner, Directeur des opérations du secteur privé, «le principal atout du projet est son impact considérable sur le développement de l'infrastructure. En réduisant de manière spectaculaire le coût des services TIC, l'épargne annuelle sur les coûts par les consommateurs d'Afrique de l'Ouest sera de 30 millions $ EU dans les premières années et 160 millions sur 10 ans ».

Le projet cadre parfaitement avec la stratégie de la Banque en matière d'infrastructure et de développement du secteur privé, et en particulier la stratégie TIC de la Banque pour la période 2008-2010. Plus spécifiquement, le projet est conforme aux documents des stratégies pays de la Banque pour le Nigéria et le Ghana, qui mettent tous les deux l'accent sur l'intervention du secteur privé dans le domaine de l'infrastructure. En outre, le projet Main One s'inscrit en droite ligne du rôle de chef de file que joue la Banque dans la mise en Å"uvre du cadre stratégique à moyen et long termes du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD).

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