La réunion organisée par le Club de Paris sur "la crise mondiale et ses implications pour les pays émergents et en voie de développement" a été marquée par des échanges sur différentes visions pour sortir de l'actuelle crise financière.
Trois tables rondes ont présenté les enjeux de l'extension de la crise financière aux pays émergents et ceux en voie de développement. Au cours des tables rondes, les discussions ont porté sur les facteurs macroéconomiques et financiers sous-jacents à la crise, puis sur la crise de liquidité dans les pays émergents et, enfin, sur les nouveaux défis du financement pour les pays à faible revenu. C'est sur ce dernier thème que le président du Groupe de la BAD a axé son intervention. D. Kaberuka a plaidé pour les pays les moins avancés. Il a longuement parlé de l'action de la Banque. "La BAD était consciente que cette crise toucherait tôt ou tard l'économie réelle de nos pays", a dit D. Kaberuka. Et face à cette crise, "la BAD a développé plusieurs axes de réponse" a ajouté le président, en demandant aux bailleurs présents "d'étudier les possibilités d'augmentation du capital des Banques multilatérales de développement, si cela s'avérait nécessaire".
Présent à cette réunion du Club de Paris, le ministre camerounais des Finances, Essimi Menye, a conclu par le plaidoyer suivant: "la BAD a un rôle moteur à jouer".
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Moktar Gaouad