« Je mets en garde les donateurs contre toute réduction de l'aide au développement, car l'aide est une exigence morale et humaine », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations-Unies à la cérémonie d'ouverture du 20e sommet de l'Union Africaine (UA). « La contribution de l'Afrique à la croissance économique mondiale est appréciable. Cependant, la situation reste préoccupante, en dépit de l'énorme potentiel du continent en ressources naturelles et humaines», a-t-il ajouté.
A la suite des allocutions inaugurales, Youssouf Ouédraogo, Conseiller spécial et représentant du président Donald Kaberuka, s'est dit satisfait de la bonne réputation dont jouit la BAD auprès des dirigeants africains. « Nous devons en être fiers et poursuivre le travail de qualité reconnu par la communauté internationale, pour mieux promouvoir l'énorme potentiel du continent », a-t-il indiqué.
Dans son discours inaugural, la présidente de la commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, a rappelé le combat des pères fondateurs de l'UA qui ont libéré l'Afrique de la colonisation et de l'apartheid. « J'invite les chefs d'Etat et de gouvernement à mettre un accent particulier sur l'autonomisation des femmes, grâce au développement de l'agriculture, tout en leur facilitant l'accès au crédit » a-t-elle déclaré.
En choisissant le thème « Panafricanisme et Renaissance » pour le Sommet 2013 de l'UA, la commission de l'Union Africaine a voulu inscrire son action dans la dynamique d'un nouvel depart pour le continent. « L'Afrique doit investir en Afrique. L'Afrique doit parler à l'Afrique » a dit Yayi Boni, le président du Bénin et président sortant de l'Union Africaine. Un appel d'autant plus opportun que l'organisation panafricaine fête cette année son 50e anniversaire, et que nombre de pays africains ont enregistré de bons taux de croissance économique et d'importants progrès en matière de démocratie et de gouvernance.
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Magatte Wade