Les Assemblées annuelles de la BAD sont un événement de taille, tant pour la BAD, qui y expose son bilan et son nouvel agenda, que pour ses pays membres – régionaux ou non – et bailleurs de fonds.
« La transformation structurelle de l'Afrique » est la thématique fédératrice de l'événement qui, cette année, se tiendra à Marrakech, du 27 au 31 mai 2013. Le Maroc a déjà abrité les Assemblées annuelles de la Banque, en 1974, à Rabat.
Pas moins de 2 500 délégués, issus des 78 pays membres de l'institution, parmi lesquels des ministres des finances, les gouverneurs des banques centrales, des représentants d'institutions multilatérales de financement, d'agences de développement et d'organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que des chefs d'entreprise – outre les médias –, participeront aux rencontres.
Durant quatre jours, seront passés en revue les interventions de la Banque au cours de l'année 2012 et son portefeuille de financement du développement pour 2013. Autres sujets figurant à l'agenda : les défis auxquels la région Afrique est confrontée, à l'instar du changement climatique, des infrastructures, du secteur privé et de la gouvernance. Séminaires, tables rondes sont aussi au programme, consacrés à la situation économique, sociale et politique du continent.
Lancée en 1964 dans le but de mobiliser des ressources en faveur du développement économique et social de ses pays membres régionaux, la BAD est la première institution de financement du développement dédiée exclusivement à l'Afrique. Réduire la pauvreté et promouvoir la croissance durable sont ses priorités.
En quarante-quatre ans, de 1967 au 31 décembre 2011, la Banque a approuvé 3 661 prêts et dons, pour un total de 60,06 milliards d'unités de compte – soit 92,57 milliards de dollars EU environ –, en faveur de ses pays membres régionaux.
Du point de vue du Groupe de la Banque, « la transformation structurelle ne peut avoir lieu sans investissement dans les infrastructures, l'agriculture, la formation professionnelle et l'éducation, ni sans un engagement plus poussé auprès du secteur privé. »