L'Afrique doit croire en elle pour réussir sa transformation structurelle

28 Mai 2013
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Les politiques mises en œuvre pour développer l'Afrique ne lui ont pas permis de surmonter ses difficultés : pauvreté, chômage, absences d'infrastructures...

Pour y remédier, la Banque africaine de développement (BAD) a décidé de mettre la transformation structurelle du continent au cœur de ses Assemblées annuelles ouvertes ce 27 mai Marrakech au Maroc, afin de réfléchir à des meilleures stratégies de développement.

Au démarrage des travaux, les représentants de groupes de réflexion sur la question ont évoqué les défis à relever pour que le continent atteigne ses objectifs. C'etait autour du thème " Politiques pour la transformation structurelle de l'Afrique : Quel rôle pour les clubs de réflexion ?"

Comment transformer l'Afrique pour permettre son développement sur le long terme? C'est à cette question que doit répondre la Banque africaine de développement (BAD) lors de ses Assemblées annuelles de Marrakech, au Maroc.

Pour transformer en profondeur le continent, elle a deux objectifs majeurs : la croissance inclusive qui consiste à prendre en compte toutes les catégories de population et la croissance verte qui permettra une meilleure utilisation des ressources naturelles.

Les représentants des groupes de réflexions ayant travaillé sur la question de la transformation structurelle du continent ont évoqué, les défis à relever pour remédier aux échecs des politiques de développement. Ils ont unanimement affirmé que l'Afrique doit croire en ses propres capacités pour atteindre ses objectifs.

Seuls les Africains pourront développer leur continent et personne d'autre, ont-ils assuré. "Comment voulez-vous que l'on se développe si nous ne croyons pas en ce que nous faisons et en nos institutions? Il n'y aura pas de transformation structurelle si les Africains ne croient pas en eux et s'ils continuent à importer des solutions qui leur sont dictées par les pays étrangers", estime Nkosana Moyo, responsable de la Fondation Mandela Institute for développement studies (Minds).

Même son de cloche pour Sarah SSewanya, dirigeante du centre de recherche politique et économique de Kampala en Ouganda, qui estime que l'Afrique doit utiliser ses propres ressources pour se développer. L'amélioration de la formation de la main d'œuvre, qui est encore sous qualifiée, est, selon elle, un des plus grands défis que le continent doit relever.

Autre défi à relever : le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Dans ce domaine, le continent est toujours à la traîne. Même si ces dernières années la téléphonie mobile s'est développée dans de nombreux pays, les moyens de communication doivent encore être améliorés. De même que l'indépendance énergétique qui n'est toujours pas acquise par de multiples pays africains, régulièrement confrontés à des pannes.

Qu'en est-il du rôle des dirigeants? Régulièrement pointés du doigt pour leur incapacité à répondre aux besoins de leurs populations, ils ont également un rôle à jouer dans la transformation structurelle du continent. Selon les intervenants, ils doivent s'engager davantage, et être mûs par la volonté de servir leur pays pour une amélioration des conditions de vie des personnes..

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