Renforcer la collaboration entre la BAD et les organisations de la société civile africaine (OSC)

31 Mai 2013
Contenu d'un Partenaire Premium
African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Au terme des discussions sur l'engagement des OSC à Marrakech, Ginette-Ursule Yoman évalue les relations et options visant à promouvoir un engagement plus efficace et constructif des parties prenantes.

"L'engagement dans les opérations de la BAD, la politique de dialogue et la volonté de transparence de la Banque, sont les maîtres-mots de la Chef de division, Genre et suivi de développement social de la BAD.

Quel bilan faites-vous après ces discussions avec les représentants de la société civile africaine, lors des assemblées annuelles?

L'édition 2013 du forum de la société civile a été un vrai succès, tant par la qualité que le nombre des participants. Ce forum a offert l'opportunité à la Banque de présenter sa politique dans trois domaines majeurs: la diffusion et l'accès à ses publications pour tous les citoyens; la promotion de l'intégrité et la lutte contre la corruption et le mécanisme indépendant d'inspection et de médiation.

Ces politiques sont une parfaite illustration de la volonté de transparence de la Banque et son désir de s'ouvrir plus largement au public.

Pour y parvenir, une étroite collaboration sera nouée avec les acteurs de la société civile, qui se sont réjouis de ces initiatives et ont fait montre d'une réelle volonté de participer à leur succès.

Comment la BAD compte-t-elle s'y prendre, autrement, avec ces organisations pour dynamiser avec plus d'efficacité vos partenariats, en vue de résultats à fort impact ?

La Banque a adopté en octobre 2012, le cadre d'engagement consolidé avec la société civile, qui renforce de manière substantielle celui de 2001. Ce cadre d'engagement ouvre de nouvelles possibilités de collaboration tant au niveau institutionnel, des pays que des projets. ll renforce les initiatives de partenariat, de dialogue et de communication et envisage des interventions plus soutenues, notamment dans les pays fragiles, le mécanisme indépendant d'inspection et les domaines sociaux.

Vous avez insisté sur quatre dimensions des actions futures de la BAD visant à renforcer l'efficacité du partenariat. Quels sont les axes prioritaires de vos actions ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Ce nouveau partenariat est à la base de la collaboration renforcée : il sera complété au cours des prochains mois par une cartographie des Organisations de la société civile (OSC) du continent et une actualisation des mécanismes de leur intégration dans les opérations de la Banque. De plus, les bureaux régionaux de la Banque, à compter de cette année 2013, organiseront une Journée Portes ouvertes à l'intention des OSC pour mieux faire connaitre sa mission et ses opérations afin d'aider à entretenir et renforcer la collaboration avec ces entités.

Et quelle est la prochaine étape, lorsqu'on entend les représentants de la société civile insinuer- rappelant l'esprit de partenariat de Busan- que « la BAD est une organisation puissante ». D'aucuns disent que la Banque devrait aller plus loin pour amener les décideurs politiques africains à jouer « le bon jeu » pour permettre également à l'institution d'être plus efficace sur le terrain. Qu'en dites-vous ?

La stratégie décennale de la Banque est précise et appelle à une transformation strcturelle du continent, avec un role central pour notre institution.

Pour ce faire, et comme le précise la stratégie, la Banque se concentrera sur ses cinq domaines prioritaires retenus et les trois secteurs d'intérêt que sont: le genre, la sécurité alimentaire et les Etats fragiles.

Dans tous ces domaines et comme à l'accoutumée, le dialogue avec les pays membres régionaux (PMR) sera renforcé les instruments de financement et d'assistance utilisés avec efficacité: et chaque fois que cela s'avèrera pertinent et optimal d'intégrer la société civile, la Banque envisage d'en étudier les modalités de la réalisation.

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