Quel avenir pour l'industrie du financement du commerce en Afrique ?

31 Mai 2013
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

En marge des 48e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), un événement a rassemblé les principaux dirigeants et professionnels du financement du commerce pour échanger leurs vues sur les perspectives du secteur en Afrique. Le financement du commerce contribue de façon vertueuse au développement du secteur privé, au cœur de la transformation structurelle de l'Afrique et de la croissance inclusive. De fait, en répondant aux besoins d'investissement et en fonds de roulement des entreprises de la sphère réelle de l'économie et en permettant d'éviter des pénuries d'approvisionnement, le financement du commerce assure la continuité des opérations tout en favorisant la croissance du chiffre d'affaires des entreprises et la création d'emplois.

Le Conseil d'administration de la BAD a approuvé, le 20 février 2013, son Programme de financement du commerce (PFC). Le lancement de ce programme de financement du commerce propre à l'institution renforce ainsi le rôle de la Banque, pour les années à venir, en tant que fournisseur de financement du commerce. Le programme a pour objectif de compléter les contributions des acteurs commerciaux et des banques multilatérales de développement impliquées dans le financement du commerce (FC) en Afrique, tout en répondant à la demande, critique, du marché du financement du commerce dans la région, en encourageant le commerce dans des secteurs économiques cruciaux. Cela exigera une collaboration exemplaire entre divers intervenants, y compris des institutions régionales de financement du développement, et des institutions financières locales et internationales.

Aussi la BAD a-t-elle besoin de communiquer largement sur ses intentions auprès de tous les acteurs-clés du financement du commerce en Afrique, y compris les gouverneurs, les institutions financières de développement, les institutions financières locales et internationales, et les bénéficiaires finaux du financement du commerce. Dans la foulée de l'approbation du programme par le Conseil d'administration de la BAD, cinq transactions, d'un montant total de 520 millions de dollars EU, ont été traitées, parmi lesquelles deux accords de participation aux risques signés cette semaine avec la Standard Chartered Bank et la Commerzbank pour, respectivement, 200 millions de dollars EU et 100 millions de dollars EU.

Cet événement en marge des assemblées annuelles dédié au financement du commerce a rassemblé les chefs de file du secteur et les opérateurs du marché afin d'examiner le contexte actuel du marché et l'avenir du FC en Afrique. Les participants ont exploré la voie à suivre sur le renforcement du commerce intra-africain, l'avenir du financement du commerce en Afrique, les défis et les solutions possibles, les leçons partagées tirées d'autres marchés, et la façon dont les banques locales et les petites et moyennes entreprises peuvent créer une formule gagnante pour accéder au financement du commerce, tout en décrivant le rôle des banques régionales de développement dans l'appui au financement du commerce. L'évènement a également été une opportunité unique pour lancer le PFC nouvellement établi, et pour mettre en exergue ses objectifs.

Marc Aubion, conseiller économique chargé du commerce, de la finance, et de la cohérence de la politique économique internationale de Organisation mondiale du commerce (OMC), l'un des panélistes de l'évènement, a souligné le fait que que les actifs commerciaux, historiquement, ont affiché de faibles taux de défaut, les plaçant ainsi fermement dans la classe d'actifs à faible risque, or les instruments commerciaux de l'Afrique ne font pas exception.

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