« L'accroissement du financement de l'infrastructure en Afrique, conformément à la vision de l'Afrique pour les 50 prochaines années » est le thème d'une table ronde qui se tiendra le 19 juillet 2013 à Tunis, en Tunisie.
Participeront à cette rencontre Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l'Union Africaine (CUA), Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA) et Donald Kaberuka, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
L'objectif de cette table ronde est de rationaliser les approches et favoriser les synergies de manière à optimiser l'impact des diverses initiatives au sein d'un cadre collectif et coordonné. Il s'agit aussi de renforcer les partenariats pour accélérer la mise en œuvre de l'Agenda de transformation de l'Afrique.
Les discussions seront axées sur les financements innovants pour soutenir les efforts de développement de l'Afrique. Elles définiront aussi les priorités et actions à prendre.
Les priorités seront ancrées sur les initiatives en cours telles que le Programme pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), les initiatives des Communautés économiques régionales (CER), ainsi que les véhicules de financement innovants, en particulier le « Fonds Afrique 50 » adopté par le Conseil des Gouverneurs de la BAD lors de ses Assemblées annuelles de Marrakech (Maroc) en mai 2013.
Au cours de récents forums continentaux, la CUA, la BAD et UNECA, sur la base de leurs rôles spécifiques et de leurs responsabilités, ont réaffirmé leur engagement à soutenir la vision des leaders de l'Afrique.
Celle de « de transformer le continent sur les 50 prochaines années et de collaborer étroitement avec les Communautés économiques régionales, ainsi qu'avec d'autres partenaires pour promouvoir l'Agenda d'un continent prospère et intégré ».
Les piliers de cette nouvelle orientation comprennent l'infrastructure, le commerce régional, tout comme l'agriculture et la sécurité alimentaire. L'orientation prend également en compte l'industrialisation, le développement humain reposant sur la paix et la règle de droit, ainsi qu'un environnement favorable à la participation du secteur privé.
Au nombre des autres participants attendus, on note Ibrahim Assane Mayaki, directeur général de la Planification et de la Coordination du NEPAD, les secrétaires généraux des CER et les présidents ou directeurs généraux des institutions financières de développement sous-régionales africaines.