76 millions $ du FAD pour développer les compétences, l'entreprenariat et l'emploi

9 Mai 2014
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 7 mai 2014, un prêt du Fonds africain de développement (FAD) de 76 millions de dollars EU, en faveur d'un programme d'appui au développement des compétences, de l'employabilité et de l'entrepreneuriat (dit SEEP II) au Rwanda. Triennal, ce programme couvre trois exercices budgétaires (2013/14, 2014/13 et 2015 /16).

Cette deuxième opération d'appui budgétaire sectoriel participera des réformes qui entendent promouvoir une croissance inclusive et accélérer la réduction de la pauvreté. SEEP II vise spécifiquement à consolider les acquis, à soutenir les réalisations et à poursuivre les réformes et interventions destinées à développer les compétences et l'esprit d'entreprenariat, qui avaient été amorcées dans le cadre du SEEP I.

« Le soutien de la BAD contribue directement à la compétitivité du Rwanda, à la croissance inclusive et à la réduction de la pauvreté », a déclaré Isaac Lobe Ndoumbe, chargé de la vice-présidence des opérations (OSVP) à la BAD. Le Rwanda a enregistré des progrès notables en matière de développement des compétences et de main-d'œuvre, lesquelles répondent davantage aujourd'hui aux exigences du marché du travail, tout en favorisant la création d'emplois pour les jeunes. Ces progrès, grâce auxquels le secteur privé est désormais plus impliqué dans l'enseignement et la formation technique et professionnelle, facilitent l'accès aux services de conseil pour les entreprises - en particulier pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) -, tout en améliorant les compétences entrepreneuriales via les incubateurs mis en place.

Toutefois, le Rwanda affiche encore un déficit de compétences d'environ 40 %, qui, joint à une faible productivité du travail, freine la croissance et la compétitivité du secteur privé. Le principal défi pour le pays consiste à augmenter la productivité du travail, à créer des emplois décents et à réduire le sous-emploi, estimé à quelque 58 % (63 % pour les jeunes). Dans ce contexte, le programme SEEP II entend relever ces défis et fournir les ressources indispensables pour approfondir les réformes et renforcer les réalisations déjà entreprises par le gouvernement dans le domaine.

« Le gouvernement du Rwanda apprécie ce soutien qui arrive à point nommé et qui permettra de renforcer ses efforts dans la mise en œuvre à moyen terme de sa stratégie en faveur du développement économique et de la réduction de la pauvreté - l'EDPRS 2 », a tenu à déclarer Rugwabiza Minega Leonard, économiste en chef au ministère des Finances et de la Planification économique au Rwanda.

Jeunes, femmes et MPME seront les principaux bénéficiaires du SEEP II. Actuellement, 40 % des entrepreneurs inscrits sont des femmes, lesquelles représentent 52 % de la population rwandaise. Les jeunes, quant à eux, représentent 39 % de la population, tandis que les PME représentent plus de 92,6 % des sociétés du secteur privé et emploient la majorité de la population active.

« Ce programme montre, une fois encore, les liens étroits qui lient la Banque et le Rwanda. Au cours des 40 dernières années, l'engagement de la Banque envers la République du Rwanda a totalisé plus de 1,7 milliard de dollars EU, a précisé Leonard Rugwabiza Minega. Cet engagement a été alloué à la promotion de l'entreprenariat au Rwanda, non seulement en réduisant les coûts, mais aussi le risque d'entreprendre ».

SEEP II est l'œuvre conjointe de la Banque africaine de développement et du gouvernement du Rwanda, en étroite consultation avec la Fédération rwandaise du secteur privé et d'autres partenaires clés au développement (Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis d'Amérique, Union européenne, France, Pays-Bas, Suède et Banque mondiale).

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