Abidjan, Côte d'Ivoire - Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le 17 septembre 2014 à Abidjan un prêt de 24,85 millions de dollars EU en faveur de l'Angola. Ce financement vise à soutenir les efforts nationaux en faveur de la diversification économique, du développement du secteur privé, et de la création d'emplois pour une croissance économique plus inclusive.
Le projet comprend trois composantes : (i) appui à la compétitivité des entreprises et à l'entreprenariat, (ii) appui au développement de l'Initiative pour la Promotion des Coopératives (IPC), et (iii) gestion du projet, suivi et évaluation. Le projet servira à la création d'une unité d'intelligence économique, à la mise en place d'une académie de l'entreprenariat et à l'élaboration d'un cadre réglementaire pour le développement des coopératives. La Banque jouera ainsi un rôle catalytique en renforçant de manière structurante, les capacités institutionnelles d'accompagnement du secteur privé en Angola.
Compte tenu de l'importance des financements publics alloués au développement du secteur privé, ce projet accorde une attention particulière à la transformation des ressources en résultats. Il servira à la mise en place d'un système d'information permettant d'évaluer les programmes publics nationaux consacrés au développement du secteur privé.
Le projet apporte un appui transversal, avec des aspects liés au développement du secteur privé, aux qualifications, à la gouvernance, à l'agriculture et au genre. Concernant le développement du secteur privé et l'aspect genre, le projet contribuera au le développement de l'entrepreneuriat à travers une académie spécifiquement dédiée. Il contribuera aussi à la discrimination positive en favorisant les femmes et les entreprises dirigées par des femmes. Sur le plan des qualifications, le projet comprend des activités visant à doter des jeunes angolais de compétences nécessaires pour faire partie de la main-d'œuvre productive, notamment les compétences en matière de création et de gestion de petites entreprises.
Les principaux résultats attendus sont : (i) la réalisation d'études sur les potentialités d'exportation et d'internationalisation, le renforcement des capacités de soutien aux grandes entreprises dans la préparation de projets et la diffusion de l'information sur les entreprises ; (ii) la mise en place d'une académie de formation sur l'entreprenariat et la formation de 42 500 entrepreneurs dont 24 250 femmes ; (iii) l'élaboration des réglementations sur les coopératives ; et (iii) la réalisation d'études portant sur la diffusion de l'information sur les coopératives.