La Banque africaine de développement (BAD) participera activement à la Conférence sur le développement économique en Egypte (EEDC), qui ouvre ses portes ce vendredi 13 mars 2015 à Charm el-Cheikh pour s'achever dimanche 15 mars. Ce forum, d'envergure internationale, a pour objectif d'exposer les opportunités d'investissements qu'offrent les différents secteurs clés de l'économie égyptienne - électricité et énergies renouvelables, eau et assainissement, pétrole et minerais, transport, agriculture et tourisme.
La Banque africaine de développement (BAD) se devait de participer à un tel évènement en faveur de la croissance de l'Egypte, l'un de ses membres fondateurs : une importante délégation y est dépêchée, dirigée par le vice-président des opérations sectorielles Aly Abou-Sabaa. À ses côtés, un autre vice-président de la BAD, Solomon Asamoah, chargé des infrastructures et de l'énergie, des secteurs privé et financier ; la représentante résidente de la BAD en Egypte, Leïla Mokaddem ; Jacob Kolster, directeur régional pour l'Afrique du Nord ; Samy Zaghloul, qui représente l'Egypte au Conseil d'administration de la Banque ; ainsi que Tas Anvaripour, qui dirige le fonds spécial dédié aux infrastructures Africa50. Tous ces membres de la haute direction de la Banque affichent une expertise et des responsabilités ajustées au plus près des priorités que poursuit l'Egypte pour consolider son économie et sa croissance.
Active en Egypte depuis 1974, la Banque y a financé et conduit plus d'une centaine d'opérations, pour un total de 5,9 milliards de dollars EU, dans les secteurs clés que sont l'énergie, la finance, l'eau et l'assainissement, et l'agriculture. En participant à l'EEDC, la Banque entend ainsi réitérer son engagement à appuyer les efforts que déploie le pays afin d'asseoir une croissance inclusive et lutter contre la pauvreté. Ce, au moment où elle travaille à l'achèvement de son document de stratégie pour le pays (CSP) pour les années 2015 à 2019. Ce document s'inscrit dans la droite ligne du nouveau programme de réforme économique du gouvernement, lancé en juillet 2014 et dont les effets commencent à apparaître : la croissance devrait ainsi atteindre 3,3 % en 2015, contre 2,5 % l'année précédente ; et le déficit budgétaire s'établir à 10 % cette année, soit moins que les 12 % enregistrés en 2014.
Plus d'un millier de personnalités - ministres et hauts fonctionnaires égyptiens, directeurs des banques multilatérales de développement et d'institutions financières, Pdg de grands groupes privés, conférenciers et experts renommés, partenaires au développement... -, sont attendues à l'EEDC, placée sous l'égide du gouvernement égyptien.