La Banque africaine de développement (BAD) et la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), ont signé ce 4 septembre 2015 à Abidjan, un accord de don d'un montant de 558,970 millions de francs CFA (947 625 dollars US) au titre d'un appui au développement de l'entreprenariat en Côte d'Ivoire.
La lettre d'accord de don a été signée par le Vice-Président de la BAD, chargé des infrastructures, du secteur privé et de l'intégration régionale, Solomon Asamoah, et le Président de la CGECI, Jean Kacou Diagou.
Ce don est destiné à 200 jeunes entrepreneurs lauréats d'une compétition nationale ouverte à toutes et à tous, afin de développer leurs plans d'affaires et l'accès au financement.
Ce projet est l'une des nombreuses interventions de la BAD dans le cadre général de sa coopération avec la Côte d'Ivoire et de son soutien aux axes majeurs nationaux, notamment l'emploi des jeunes et le développement de l'entreprenariat.
S'exprimant au terme de la signature de l'accord, le Vice-président Asamoah s'est félicité des relations fructueuses entre la Banque et le Japon, qui se sont traduites par la mise en place du fonds, qui selon lui, «constitue une opportunité pour les jeunes africains ». «L'inclusion financière et l'entreprenariat des jeunes sont extrêmement importants pour la BAD, et permettront à ceux-ci de transformer leur rêve en réalité. »
Le président Diagou a, quant à lui, exprimé sa gratitude à la BAD pour son appui, notant qu'en soutenant les jeunes, c'est toute la nation que l'institution accompagne dans les projets innovants, leur permettant ainsi de créer des PME qui deviendront de grandes entreprises. « Il est important que beaucoup de jeunes qui viennent sur le marché du travail, se tournent dorénavant vers l'entreprenariat,» va-t-il souligner.
«La BAD a mis l'inclusion financière au centre de sa stratégie de développement du secteur financier. Ce projet qui permettra l'accès au financement à 200 jeunes donnera ce coup de pouce si souvent absent à la jeunesse de notre continent qui pourtant ne manque ni d'idée ni d'esprit d'initiative », a déclaré Robert Masumbuko, chef de division p.i. de l'inclusion financière.
Ce projet a été rendu possible grâce au Fonds d'assistance au secteur privé africain (FAPA) du Gouvernement du Japon et de l'Autriche. Ce fond est géré par la BAD et a financé depuis sa création plus de 50 projets dans 38 pays à travers le continent africain et pour un montant total dépassant les 60 million dollars.
De plus amples informations relatives au FAPA peuvent être obtenues à partir du lien suivant : http://www.afdb.org/fr/topics-and-sectors/initiatives-partnerships/fund-for-african-private-sector-assistance/enhanced-private-sector-assistance-for-africa-epsa-initiative/