Financer l'alimentation - Investir dans l'agriculture pour un avenir durable

16 Octobre 2015
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

A: 16/10/2015

Lieu: Milan, Italie

Vendredi 16 octobre 2015, la Banque africaine de développement (BAD) se joindra au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et au président italien Sergio Mattarella à l'Expo Milan 2015, pour assister aux cérémonies officielles de la Journée mondiale de l'alimentation, orchestrée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Cette année, cette journée a pour thème « Protection sociale et agriculture : briser le cycle de la pauvreté rurale ».

« Dans un monde d'abondance, personne ne devrait souffrir de faim » -- Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l'ONU.

L'Afrique recèle 65 % des terres arables de la planète - de quoi permettre au continent de répondre aux besoins alimentaires des 9 milliards de personnes que comptera le monde d'ici à 2050. Pourtant, l'Afrique importe 35 milliards de dollars EU de denrée alimentaires chaque année. Et les besoins alimentaires du continent devraient doubler d'ici à 2050. Aussi, comment l'Afrique peut-elle se nourrir et nourrir le reste du monde ?

L'Afrique subsaharienne affiche la plus forte prévalence de malnutrition dans le monde. Une personne sur quatre y souffre de sous-alimentation, 39 % des enfants y souffrent de malnutrition. Or les enfants mal nourris ne peuvent pas apprendre, grandir ni devenir des adultes productifs. « La dénutrition chez l'enfant coûte au Swaziland environ 92 millions de dollars EU par an en termes de pertes de productivité des travailleurs. L'Ouganda dépense 254 millions de dollars EU environ par an pour traiter les cas de diarrhée, d'anémie et d'infections respiratoires liées à la malnutrition, est-il souligné dans le premier rapport sur le coût de la faim en Afrique (COHA par acronyme en anglais), une étude qui révèle l'impact écrasant de la dénutrition des enfants sur l'économie de quatre pays africains - Égypte, Swaziland, Ethiopie et Ouganda.

Aly Abou Sabaa, vice-président de la BAD en charge de de l'agriculture, de l'eau, du développement humain et de la gouvernance, assistera également à d'autres événements de la Journée mondiale de l'alimentation le 16 octobre : « Financer l'alimentation : investir dans l'agriculture pour un avenir durable » une session co-organisé par le ministère italien de l'Economie et des Finances et l'IFAD. Il prendra part à une séance interactive de questions-réponses avec Luis Alberto Moreno, président de la Banque interaméricaine de développement, Neven Mimica, commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, James Mwangi, directeur Général de la Kenya Equity Bank et Claudio Cosamagna, président de Cassa Depositi e Prestiti. Seront évoqués lors de ce panel les moyens de mobiliser des financements pour les petits agriculteurs (hommes et femmes) et les PME agroalimentaires.

À ce jour, la BAD a investi 12 milliards de dollars EU dans le secteur agricole. Nourrir l'Afrique figure au nombre des nouvelles priorités de la BAD. La Banque organise une Conférence ministérielle afin de définir un plan d'action pour la transformation de l'agriculture en Afrique, qui se tiendra à Dakar, Sénégal, du 21 au 23 octobre 2015.

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