Plusieurs décideurs politiques ont avisé les pays africains qu'ils auraient grand intérêt à tirer des enseignements de la crise de la dette grecque.
La soutenabilité de la dette dans l'aide à la croissance économique en Afrique et ailleurs revêt une grande importance, et cet article - le deuxième d'une série de blogs - vise à stimuler le débat et à diffuser les principaux enseignements de la crise grecque capables de servir aux pays de l'Afrique de l'Ouest.
Au cours des cinq dernières années, la croissance inclusive est devenue la « règle du jeu » : c'est un élément central de la Stratégie décennale 2013-2022 de la BAD, ainsi que celui d'autres acteurs du développement comme la Banque mondiale et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une instance axée sur l'élaboration de politiques économiques. L'on s'accorde généralement sur la définition de cette croissance, telle que la propose la Banque mondiale : elle s'applique « à la fois au rythme et au schéma de la croissance », et l'inclusion est « un concept qui englobe l'équité, l'égalité des chances et la protection au cours des transitions du marché et de l'emploi ». Une telle définition est désormais bien comprise par les gouvernements tant dans les pays développés que les pays en développement. Mais, comme l'a montré le cas de la Grèce, il y a un de ses aspects qui est souvent oublié : la poursuite d'un tel objectif doit être intergénérationnelle.
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