Le président du Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, est attendu mardi 26 septembre à Niamey, au Niger, où il effectuera une visite de travail de deux jours au cours de laquelle il rencontrera, entre autres, le président nigérien Mahamadou Issoufou.
Au cours de cette visite destinée à renforcer la coopération bilatérale entre la BAD et le Niger, le président Adesina s'entretiendra également avec le Premier ministre Brigi Rafini, la ministre du Plan Aïchatou Kané Boulama, gouverneur de la BAD pour le Niger, le ministre des Finances Hassoumi Massaoudou ainsi que plusieurs autres ministres en charge de Départements sectoriels.
Il visitera le Centre technique Kalmaharo et le Centre national des énergies solaires (CNES), deux projets soutenus par la Banque, avant d'être l'hôte d'un dîner de gala organisé en son honneur par le Premier ministre nigérien, en présence des membres du gouvernement et des ambassadeurs des pays membres de la BAD accrédités à Niamey.
Depuis le 17 décembre 1970, la Banque africaine de développement déploie, au Niger, une coopération dense et diversifiée dont les interventions cumulées s'élevaient au 31 août 2017 à 1,4 milliard de dollars EU, soit près de 840 milliards de FCFA consacrés en priorité au développement rural, à travers, notamment, le soutien à la construction du barrage de Kandadji et à l'initiative « les Nigériens nourrissent les Nigériens » (I3N).
Signe de l'excellence de la coopération bilatérale, la Banque vient d'approuver l'ouverture d'un bureau de la Banque à Niamey qui est en cours d'installation. Par ailleurs, l'allocation destinée au pays au titre du Fonds africain de développement (FAD 14) a été revue à la hausse pour atteindre près de 250 millions de dollars EU.
Le portefeuille actif de la Banque au Niger comprend 15 projets totalisant un montant de 510 millions de dollars EU ainsi répartis : 44% dans le secteur du développement rural, 20% dans les transports, 14% dans le multi-secteur, 12% dans le secteur de l'eau et de l'assainissement et 10% dans le secteur social.