Abidjan, Côte d'Ivoire — La Banque africaine de développement (BAD) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont le plaisir de vous convier au dialogue ministériel de haut niveau et au lancement du programme sur les pertes post-récolte et l'agro-industrie (dit par acronyme PHAP, pour Post-Harvest Losses and Agro-Processing), les 21 et 22 novembre 2017, à l'auditorium Babacar Ndiaye du siège de la Banque, à Abidjan.
L'évènement a pour objectifs :
Conduire un plaidoyer bien ciblé dans les pays membres régionaux, en accord avec les orientations stratégiques de la Banque, pour contribuer à l'élaboration de politiques adéquates et au renforcement des capacités institutionnelles.
Favoriser une meilleure coordination entre les organismes publics compétents d'une part, et renforcer leurs liens avec le secteur privé et d'autres partenaires, d'autre part.
Concevoir une stratégie proactive sur l'optimisation des chaines de valeurs, dans le but de réduire les pertes post-récoltes, notamment l'évaluation des politiques agricoles des pays qui s'y emploient, en s'appuyant sur la plateforme de leadership pour l'agriculture (L4Ag) soutenue par la Fondation Rockefeller et d'autres partenaires. Cette plateforme sert de forum de dialogue, de plaidoyer et d'élaboration de politiques, dans le but de faire face aux défis actuels et émergents des pertes post-récoltes.
Prendre des mesures énergiques pour identifier les principaux facteurs qui déterminent la mise en place d'installations de transformation agricole et de stockage, notamment l'ajout de valeur optimale dans la transformation en aval. Objectif : hisser l'Afrique au sommet des chaines de valeur mondiales.
Instaurer une collaboration directe avec les principales parties prenantes qui œuvrent à intensifier les financements en faveur de l'agriculture en Afrique.
Partager les expériences en matière d'approches novatrices et de modèles de pratiques optimales, notamment les enseignements tirés de la dernière Conférence sur les pertes post-récoltes (PHLP) de Nairobi, ainsi que des stratégies gouvernementales, institutions financières, entreprises agro-industrielles, producteurs, négociants de produits de base, etc.
Quelque 150 participants sont attendus, issus des secteurs public et privé d'Afrique : ministres, universitaires, chercheurs, scientifiques et représentants de la jeunesse.