Abidjan, Côte d'Ivoire — Le 21 mars 2018, le monde entier célèbre la Journée internationale des forêts, l'occasion de braquer les projecteurs sur l'importance de la préservation et de la protection des zones boisées et des arbres, dont dépendent nos économies, nos moyens de subsistance et notre environnement.
Le thème de cette année - « Forêts et villes durables » - a pour but de mieux faire connaître la capacité de stockage de carbone des forêts, qui contribuent ainsi à atténuer les effets du changement climatique dans les villes.
D'ici à 2035, près de la moitié de la population africaine vivra en milieu urbain. Cette tendance démographique entraîne des besoins considérables en termes d'emplois, de services et d'infrastructures, pour lesquels les ressources forestières sont essentielles.
À l'occasion de la Journée internationale des forêts, le Centre africain des ressources naturelles (CARN) de la Banque africaine de développement publie deux rapports, respectivement intitulés Assessing forestry law enforcement, governance and trade in Africa (« Évaluation de l'application de la loi, de la gouvernance et des échanges commerciaux dans le secteur forestier en Afrique ») et How forestry contributes to the African Development Bank High 5s: Challenges and Opportunities (« Le rôle des forêts dans les High 5 de la Banque africaine de développement : défis et perspectives). Ces deux rapports soulignent l'importance des forêts et des échanges commerciaux du secteur dans la transformation sociale et économique de l'Afrique.
Les forêts africaines, qui représentent 21 à 23 % du total de la surface terrestre du continent, jouent un rôle moteur dans la croissance économique et le maintien des moyens de subsistance locaux. Les forêts ont toute leur place dans les priorités de la BAD, dites High 5.