Abidjan, Côte d'Ivoire — Une équipe du secrétariat de l'Alliance Sahel, conduite par Jean-Marc Gravellini, effectuera du 18 au 19 juillet 2018 une visite de travail à la Banque africaine de développement à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Lancée le 13 juillet 2017 par la France et l'Allemagne, en partenariat avec l'Union européenne, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'Alliance Sahel entend atteindre plus rapidement des résultats de développement dans les pays du G5 Sahel.
La mission comprendra des entretiens avec le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, le vice-président en charge du Développement régional, de l'intégration régionale et de la prestation des services, Khaled Sherif, le vice-président chargé de l'Énergie, du climat et de la croissance verte, Amadou Hott, la vice-présidente en charge de l'Agriculture et du développement humain et social, Jennifer Blanke ainsi que Sibry Tapsoba, directeur du Bureau de coordination des États en transition (RDTS).
Une séance de travail est également prévue avec les administrateurs de la Banque africaine de développement des pays membres de l'Alliance et du G5 Sahel.
Des discussions bilatérales avec le département du Genre, des femmes et de la société civile, celui de la Mobilisation des ressources ainsi que le département du Capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences sont prévues.
L'Alliance Sahel est dans une phase opérationnelle qui requiert un dialogue constant afin de permettre à ses acteurs impliqués dans la mise en œuvre, les pays du G5 Sahel et partenaires au développement, de mieux s'approprier les objectifs.
Dans cette dynamique, la Banque africaine de développement a intensifié le dialogue avec ses partenaires de l'Alliance Sahel pour promouvoir les synergies au bénéfice des opérations dans les États du G5 Sahel.
Les enjeux de l'Alliance Sahel et son mode opératoire, l'analyse du portefeuille de l'Alliance Sahel, les paramètres de redevabilité des partenaires au développement et des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) seront au cœur des discussions.
En outre, plusieurs aspects de la fragilité, comme la vulnérabilité et la résilience des pays, l'autosuffisance alimentaire, le développement durable et la sécurité alimentaire, le rôle du genre dans la mise en œuvre de l'Alliance, l'emploi des jeunes ainsi que les services de base que sont l'eau ou l'électricité, seront abordés lors des échanges entre la délégation de l'Alliance et la Banque.
Pour Sibry Tapsoba, directeur de RDTS, « l'adhésion de l'Italie, de l'Espagne et du Royaume-Uni vise non seulement à élargir les synergies d'action entre partenaires au développement afin d'accélérer les résultats des interventions au profit des Etats du G5 Sahel mais aussi, et surtout, à confirmer que le développement est possible dans le Sahel. »