Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé le lundi 5 novembre 2018, un financement de 117 millions d'euros pour la mise en œuvre du Projet de pérennisation et de sécurisation de l'accès à l'eau potable au Maroc.
Le projet consiste en la sécurisation de l'accès à l'eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal qui comptent 2,5 millions d'habitants, grâce à de nouveaux investissements dans les stations de traitement et les réseaux d'adduction d'eau potable.
« Garantir l'accès de tous à une eau potable de qualité est le préalable nécessaire à toute forme de développement durable. C'est pour nous une contribution stratégique,» a déclaré Mohamed El Azizi, Directeur général de la Banque pour la région Afrique du nord, lors de l'approbation du projet.
En assurant un accès durable à l'eau potable pour satisfaire les besoins de la population et des opérateurs industriels, le programme répond à deux des cinq priorités de la Banque : « Améliorer les conditions de vie des populations africaines » et « Industrialiser l'Afrique ».
En plus de contribuer à la réalisation des objectifs du Programme d'urgence national dans le secteur de l'eau et, plus largement, à l'atteinte des Objectifs de développement durable en la matière, le projet s'aligne sur les priorités du plan d'investissement 2016-2020 de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) du Maroc.
« Il s'agit là d'un projet qui contribuera à améliorer encore plus les conditions de vie de millions de marocains » a précisé, pour sa part, la responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem. Et d'ajouter que « conjugué à d'autres de nos investissements dans les domaines de l'éducation, de l'agriculture ou encore de l'énergie, il permettra l'émergence de nouveaux pôles de développement ».
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement, qui date d'un demi-siècle, compte plus de 160 projets et programmes totalisant un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars.
Ces financements, dont plus de 80% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l'énergie, l'eau, les transports, l'agriculture ainsi que le développement social.