Cette semaine, en Pologne, plus de 20 000 délégués venus de 196 pays viennent prendre part à la COP24, la plus importante conférence annuelle sur le climat. Elle se tient cette année à Katowice, une ville au cœur de l'industrie houillère du pays, connue notamment pour avoir la qualité de l'air la plus dégradée d'Europe en raison de sa dépendance persistante au charbon pour tous ses besoins en énergie.
Fin prêt pour accueillir le public, le Pavillon de la Banque africaine de développement a entamé son programme sur un évènement des plus symboliques : un atelier ouvert aux journalistes africains présents à la COP24, pour les former au mieux à couvrir les négociations climatiques. Cet atelier, qui se poursuivra tout au long des deux semaines de la COP, s'inscrit dans le droit fil de la vocation de la Banque à diffuser savoir et connaissances et de la mission qu'elle s'est assignée en matière de renforcement des capacités. Ces jeunes Africains représentent la nouvelle génération à qui il revient de bâtir l'avenir du continent.
Aussi la Banque a-t-elle fait le choix de parrainer la venue de quatre jeunes journalistes, issus des quatre coins du continent (Madagascar, Kenya, Soudan et Tunisie), dans le cadre d'un partenariat conclu avec Climate Tracker, une organisation internationale qui œuvre à la spécialisation des journalistes en matière de changement climatique, notamment en Afrique.
Au cours des deux semaines que dure la COP24, ces jeunes journalistes africains suivront de près les négociations, dont ils se feront l'écho dans la presse et les différents médias de leurs pays respectifs.
L'Afrique a d'autant plus besoin de journalistes spécialisés en changement climatique qu'elle est la région la plus vulnérable au monde en ce domaine.