Le chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi, et le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, animent un forum sur le secteur privé

Le président de la Banque et le chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi, qui ont coanimé le panel de discussions, ont souligné le rôle du secteur privé dans le développement.
19 Juin 2019
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African Development Bank (Abidjan)

Dans le cadre de la visite officielle de quatre jours du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, en République démocratique du Congo (RDC), les opérateurs économiques congolais ont débattu, le 18 juin 2019 à Kinshasa, des opportunités d'investissements. Les secteurs majeurs visés étaient l'agriculture, l'énergie, les mines, l'hydrocarbure, le tourisme et l'éducation. Ils ont également présenté la « vision stratégique » du patronat qui peut se résumer comme suit : diversification économique et mobilisation de ressources.

Le président de la Banque et le chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi, qui ont coanimé le panel de discussions, ont souligné le rôle du secteur privé dans le développement. Ils ont affiché leur détermination à travailler en partenariat pour faire accélérer le développement de la RDC avec une plus forte implication de ce secteur « stratégique ».

Pour le président Tshisekedi, élu le 30 décembre 2018 à la tête de son pays, « la Banque africaine de développement croit en nous et s'est engagée à nous accompagner. Nos potentialités, si elles sont diversifiées, contribueront à transformer notre économie, pour le bonheur du peuple congolais. Nous voyons ce que fait la Banque en la matière et croyons en l'intégration africaine et au libre-échange. »

La présence en RDC et l'implication personnelle du président de la Banque sont « un signal fort », a poursuivi le président congolais. «La Banque africaine de développement nous offre une opportunité extraordinaire. Nous devons diversifier notre économie en impliquant davantage le secteur privé. Le Congo est déterminé à se transformer. L'homme congolais doit changer aussi. Et c'est justement pour cela que nous soutenons notre Banque pour nous aider. »

Dans la même dynamique, le président Adesina s'est félicité « du mariage de développement » avec la RDC, qui remonte à 1973. Il a exprimé le soutien de la Banque au gouvernement congolais et à son « frère », le président Tshisekedi.

Répondant aux questions des journalistes locaux et internationaux sur les résultats engrangés en Afrique par les High 5s de la Banque , de 2015 à ce jour, Adesina a indiqué que ces résultats procédaient du travail méthodique abattu ces dernières années par le Conseil d'administration, la direction et le personnel de l'institution qu'il préside.

Il a expliqué qu'au cours de la période indiquée, « quelque 16 millions de personnes ont été raccordées à de nouveaux réseaux électriques dans le cadre de la priorité Eclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie ; 70 millions de personnes ont eu accès à des technologies agricoles améliorées dans le cadre de la priorité Nourrir l'Afrique ; et quelque 9 millions de personnes ont bénéficié d'investissements du secteur privé dans le cadre de l'objectif - Industrialiser l'Afrique.

Pour Adesina, l'intégration de l'Afrique est une priorité. Dans cette perspective, la Banque s'est employée à offrir de meilleurs services de transports à près de 55 millions de personnes, dans le cadre de l'objectif - Intégrer l'Afrique. La contribution de la Banque en matière d'eau et d'assainissement a permis à 31 millions d'Africains d'accéder à une meilleure qualité de vie.

Apportant un éclairage sur la mise en œuvre de projets intégrateurs entre la RDC et son voisin, la République du Congo, séparés par un fleuve éponyme, le président Adesina a réitéré son engagement et sa détermination à faire en sorte que les deux pays soient reliés par un pont, un ouvrage indispensable pour l'intégration régionale. « C'est inacceptable que ce pont ne soit pas devenu une réalité » a-t-il conclu.

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