Infrastructures agricoles - La Banque africaine de développement accompagne le Gabon pour changer la donne

15 Octobre 2019
Contenu d'un Partenaire Premium
African Development Bank (Abidjan)

La Banque africaine de développement a assuré le Gabon de son plein soutien au Projet d'Appui au Programme GRAINE phase 1 (PAPG 1) lors d'une cérémonie vendredi 4 octobre dernier à Libreville, en apportant notamment des financements économiques et sociaux dans les domaines de l'eau, l'électricité, la santé ainsi que des infrastructures agricoles.

Dans ses grandes lignes, le PAPG1 vise à offrir une plus grande sécurité alimentaire, à lutter contre le chômage des jeunes, à accélérer la diversification économique, notamment en rendant le pays autosuffisant en produits vivriers et exportateur net d'huile de palme d'ici à 2023.

En pratique, sa mise en œuvre s'étalera sur cinq ans et touchera une population estimée à 500 000 personnes, dont 45% de femmes. Elle comprend la mise en valeur agricole de 10 000 hectares de cultures vivrières et de 10 500 hectares de plantations de palmier à huile dans six provinces du Gabon. Plus de 500 jeunes et femmes seront accompagnés dans le cadre du projet pour créer leur propre entreprise dans la zone d'intervention, en relation avec les activités du PAPG 1.

L'appui de la Banque au PAPG 1 comprend « deux volets complémentaires », selon Racine Kane, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l'Afrique centrale. D'une part, le volet public, d'un coût de 98,5 millions d'euros, a vocation à financer, dans les zones concernées et au bénéfice des coopérateurs et de leurs familles, des investissements économiques et sociaux tels que l'eau potable, l'électrification rurale, les écoles et centres de santé ainsi que des infrastructures agricoles d'appui (pistes rurales, marchés ruraux, entrepôts... ). D'autre part, le volet privé est en cours de concertation entre la Banque et les autorités gabonaises. Il devra notamment prendre en charge l'aménagement des terres industrielles et vivrières, les plantations et la construction d'usines de transformation d'huile de palme.

« Je voudrais saluer la confiance que le gouvernement gabonais a renouvelée à la Banque, en sollicitant notre participation au financement du programme GRAINE, qui constitue à nos yeux un pas important des autorités nationales vers le processus de diversification de l'économie du pays », a déclaré, lors de la cérémonie, Racine Kane, en présence du Premier ministre du Gabon, Julien Nkoghe Békalé, du ministre de l'Économie, Roger Owono Mba, du ministre de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussouvou, et de sept autres membres du gouvernement ainsi que de chefs de missions diplomatiques et de représentants des organisations internationales.

Un jour avant le lancement du PAPG 1, le responsable pays de la Banque au Gabon, Robert Masumbuko, a assisté, aux côtés du ministre de l'Agriculture, à l'atelier de restitution de la phase 2 d'un autre projet agricole, en appui à la transformation de l'agriculture basée sur le développement des chaînes de valeurs agricoles et de l'entreprenariat des jeunes (PASTEA-PEJA).

« Ce projet est également porteur d'espoir pour les communautés rurales et pour l'économie gabonaise. Il apporte, en effet, un nouveau souffle au secteur agricole. Les soutiens de la Banque aboutiront, c'est sûr, à un développement durable de ce secteur à travers la construction des infrastructures rurales para-agricoles et le développement d'une agro-industrie forte et compétitive », a affirmé Robert Masumbuko.

Contact:

Alexis Adélé, Département de la communication et des relations extérieures

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.