Plus de 350 parties prenantes convergent vers Charm el-Cheikh en Égypte, pour participer à la Conférence économique africaine (AEC) de 2019 qui porte cette année, sur les questions liées à l'emploi, à la compétence et au développement des capacités des jeunes africains.
Du 2 au 4 décembre 2019, la conférence, réunira des chercheurs, des représentants de la jeunesse, des chefs d'entreprise, des décideurs et des représentants des médias d'Afrique et du monde, afin d'élaborer des politiques et des stratégies susceptibles de favoriser la croissance inclusive et la création d'emplois dans la région.
Les recommandations issues des travaux, serviront de boussole aux partenaires que sont la Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA) - pour leurs engagements à investir dans les compétences des jeunes et le développement de l'esprit d'entreprise.
Dialogue direct entre la jeunesse africaine et les parties prenantes
Cette 14e édition de la Conférence économique africaine sera marquée par « un dialogue direct » entre la jeunesse africaine et les autres parties prenantes, notamment le secteur privé. Pour ce faire, plus de 40 jeunes africains prendront part aux débats sur des questions relatives à leur avenir et proposeront leurs propres solutions en matière de création d'emplois.
« Nous avons besoin de toutes les parties prenantes et en particulier, de liens solides avec le secteur privé, en tant que moteur de l'innovation, pourvoyeur de capitaux essentiels, créateur d'emplois et employeur », a souligné un jeune soudanais de 24 ans, participant aux travaux.
L'emploi étant la pierre angulaire du développement économique et social, le nombre d'emplois générés est déterminant dans le développement d'un pays. . Ainsi, garantir une formation professionnelle bien ciblée aux jeunes africains leur donnera plus de chances de sortir de la pauvreté. De facto, étendre les opportunités d'emplois à toutes les catégories sociales, notamment les jeunes, permet la transformation économique et une croissance inclusive.
« Il n'y a donc rien de surprenant à ce que l'emploi des jeunes soit, en général, et particulièrement en Afrique, l'une des principales priorités de développement», a déclaré Charles Lufumpa, vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, et économiste en chef chargé de la Gouvernance économique et de la gestion du savoir, qui conduit une délégation de la Banque à la conférence.
Il reviendra au professeur Hilmar Schneider, directeur général de l'Institute of Labor Economics (IZA), en Allemagne, de prononcer le discours liminaire; alors que le ministre égyptien de l'Investissement et de la coopération internationale, Sahar Nasr, prononcera le discours d'ouverture.
Plusieurs responsables gouvernementaux égyptiens assistent à la conférence, notamment Tarek Amer, gouverneur de la Banque centrale d'Egypte et gouverneur de la Banque africaine de développement pour ce pays, ainsi que Tarek Shawky, ministre de l'Education. Il en est de même de l'administrateur de la Banque africaine de développement pour l'Égypte, Ahmed Zayed.
Le général Khaled Houda, gouverneur du Sud Sinaï, ainsi que le général Mahmoud Souleya, maire de la ville de Sharm El Sheikh, prennent part également à la cérémonie d'ouverture officielle.
Participent également à cette 14ème édition, Tsongo Billy Eraston Kambale, ministre de la Jeunesse de la République démocratique du Congo; Sunday Akin Dare, ministre de la Jeunesse et des Sports de la République fédérale du Nigeria; Nadia Arop Dudi, ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports de la République du -Soudan du Sud; Mpendulo Dlamini, vice-ministre du royaume d'Eswatini; Peter S. Bemah, ministre délégué à la Jeunesse et des sports de la République du Libéria et Irène H. Andriamaneho, représentante du ministre de Madagascar.
Raymond Gilpin, économiste en chef et chef de la Stratégie, de la recherche et de l'analyse, dirige la délégation du PNUD; Adam Elhiraika, directeur de la Division macroéconomie et gouvernance, représente l'UNECA.
La CEA est une plate-forme de mise en réseau, de dialogue et de partage des connaissances sur les problèmes auxquels l'Afrique est confrontée, elle est co-organisée par la Banque africaine de développement, l'UNECA et le PNUD. Celle de l'an dernier s'était tenue à Kigali, au Rwanda.
Contact:
Aristide Ahouassou, Département de la communication et des relations extérieures, a.ahouassou@afdb.org