Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 15 janvier dernier, un financement additionnel de 3,22 millions de dollars américains en faveur du projet d'exploitation géothermique dans la région du lac Assal de Djibouti.
Ce financement s'ajoute aux 6,83 millions de dollars et 14,68 millions de dollars américains antérieurs approuvés par le Conseil d'administration de la Banque respectivement en juin 2013 et mai 2018, portant ainsi sa contribution totale à 24,73 millions de dollars américains.
Le projet auquel ce financement additionnel est destiné vise à améliorer la qualité de vie de la population djiboutienne à travers l'augmentation de la capacité de production d'énergie verte, la réduction des importations pétrolières, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il a pour objectif d'explorer le champ de vapeur géothermique du lac Assal, situé au centre du pays, et de confirmer les caractéristiques de la ressource géothermique. Dans un programme en trois phases, l'exploration du champ en question sera d'abord menée pour la confirmation des caractéristiques de la ressource géothermique ; ensuite interviendront le développement du champ géothermique et la construction d'une centrale électrique d'une capacité de 20 mégawatts (MW) ; et enfin l'extension de la capacité de cette centrale à 50 MW.
Ce projet fait également partie d'un programme de développement de l'énergie géothermique et contribuera à construire la première centrale de ce type à Djibouti. Il permettra, à terme, d'augmenter la capacité de production d'énergie verte de ce pays de la Corne de l'Afrique, d'augmenter l'accès à l'électricité, grâce à une source d'énergie plus fiable et plus abordable. Il permettra aussi de réduire les importations pétrolières de Djibouti et les émissions de gaz à effet de serre. En améliorant son accès à l'énergie électrique, il contribuera à améliorer la qualité de vie de la population djiboutienne.
Ce financement additionnel de la Banque permettra de nettoyer le forage numéro 2 et de faire plus de tests pour l'ensemble des forages en vue de collecter des données fiables, destinées à une étude de faisabilité, avec un profil de risque acceptable pour une exploitation commerciale.
Le soutien de la Banque est aligné sur le Document de stratégie pays (DSP) de Djibouti en vigueur et à la Vision Djibouti 2035. Il est aussi en phase avec le Nouveau pacte pour l'énergie en Afrique, et répond aux priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », en particulier « Éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie. »
Contact:
Romaric Ollo HIEN, Département de la communication et des relations extérieures, Banque africaine de développement