Comme chaque année, la Banque africaine de développement s'est associée, ce samedi 5 juin, au ministère de l'Environnement et du Développement durable de Côte d'Ivoire, au Programme des Nations unies pour l'environnement et à d'autres partenaires pour célébrer la Journée mondiale de l'environnement.
La Journée mondiale de l'environnement, dont le Pakistan accueille les célébrations mondiales, était célébrée sur le thème de la « restauration des écosystèmes ». Elle marquait également le lancement officiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030. La restauration des écosystèmes prend de nombreuses formes : faire pousser des arbres, reverdir les villes, régénérer les jardins, modifier les régimes alimentaires ou encore nettoyer les rivières et les côtes.
À cette occasion le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a présidé la cérémonie officielle organisée, vendredi 4 juin, à l'Hôtel du district d'Abidjan, en présence de partenaires techniques et financiers, de présidents d'institutions, de diplomates et de représentants du secteur privé et de la société civile. Plusieurs membres du cabinet du président de la Banque africaine de développement, des directeurs et chefs de service ont également participé à la cérémonie.
Célébrée en Côte d'Ivoire sous le slogan « Ensemble, redonnons vie à la nature », la Journée mondiale de l'environnement vise à rappeler à la population les grands défis environnementaux liés à la disparition des écosystèmes, les changements climatiques et la pollution.
« La conservation et la restauration des écosystèmes peuvent offrir d'importantes opportunités économiques, tout en réduisant la pauvreté et en luttant contre le changement climatique en Afrique, a déclaré Al Hamdou Dorsouma, directeur par intérim du Département du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement. C'est la raison pour laquelle la Banque appuie ses pays membres à protéger leur capital naturel et à en tirer durablement des bénéfices. Ce sentiment d'urgence nous a motivé pour mobiliser récemment 6,5 milliards de dollars américains d'ici à 2025 pour la Grande Muraille Verte, un vaste programme de restauration des écosystèmes et d'amélioration des moyens d'existence à travers l'Afrique. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé ! »
La restauration des terres et des écosystèmes naturels est impérative pour notre survie et celle de notre planète. Elle peut considérablement contribuer à la reprise économique post-Covid-19, améliorer la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique de l'humanité et favoriser des sociétés plus saines, résilientes et prospères. Investir dans la restauration des terres crée en effet des emplois et génère des avantages économiques, et pourrait fournir des moyens de subsistance à un moment où des centaines de millions d'emplois sont perdus.
Dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement, le ministère ivoirien de l'Environnement et du Développement durable a organisé également une caravane de sensibilisation à travers la ville d'Abidjan. Cette opération était précédée d'une marche écologique, initiée par les organisations de la société civile ce samedi 5 juin dans le quartier de Yopougon.
Cette quinzaine de l'environnement se poursuit avec la célébration de la Journée mondiale des océans ce mardi 8 mars, avec une cérémonie à Jacqueville et un webinaire organisé par la Banque africaine de développement sur le potentiel des ressources océaniques pour la nutrition, les emplois, le commerce et l'importance de l'économie bleue dans l'atténuation des conséquences du Covid-19 et pour le renforcement de la résilience.
Parmi les évènements‑phares de la quinzaine de l'environnement se tiendront, un panel scientifique le 15 juin sur le thème : « La restauration des terres garant d'une reprise économique post-Covid-19 ». La Journée mondiale de la désertification qui sera célébrée le 17 mars, à Abengourou, ainsi qu'un panel régional de haut niveau portant sur le thème : « Connecter la biodiversité, le changement climatique et la gestion durable des écosystèmes pour stimuler l'investissement ».