« La santé est primordiale dans la vie », lance le docteur Mohamed Mahmoud Lafdhal, en souhaitant la bienvenue dans son établissement. De l'extérieur, le bâtiment ne paye pas de mine, mais une fois franchie la porte d'entrée, la clinique « Guérison » présente un standard élevé en termes d'équipements médicaux.
Située dans un quartier excentré de la capitale mauritanienne, Nouakchott, la clinique porte un ambitieux projet social. Son credo : rendre les soins accessibles et à des prix très abordables pour tous.
Née dans l'esprit de ce radiologue humaniste, la clinique « Guérison » a vu le jour notamment grâce à un prêt de la Banque populaire de Mauritanie (BPM) qui a servi à couvrir l'achat du terrain et à acquérir le matériel nécessaire au bon fonctionnement de l'établissement.
Aujourd'hui, grâce à ses appareils de dernière génération, dont un système de radiographie panoramique, « Guérison » se distingue parmi les établissements de santé privés les plus prisés de la capitale. Au moins une quarantaine de médecins, généralistes, pédiatres, cardiologues, urologues et autres ophtalmologues, y exercent jour et nuit.
Non sans satisfaction, le fondateur et directeur de « Guérison » raconte le chemin parcouru depuis des débuts difficiles : « Quand la clinique a ouvert, aucun médecin ne voulait y travailler. Tous trouvaient le quartier trop excentré, avec une population qui n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les médecins sont nombreux à vouloir y exercer », se souvient Dr Lafdhal.
La Banque africaine de développement a appuyé la Banque populaire de Mauritanie en lui accordant en 2017 une ligne de crédit de sept millions de dollars pour une durée de cinq ans. Cette opération s'inscrit dans le cadre du Programme de la Banque africaine de développement pour les PME en Afrique qui soutient les activités de prêts d'intermédiaires financiers locaux. La clinique « Guérison », comme d'autres établissements, a ainsi bénéficié de cette facilité de crédit à travers la Banque populaire de Mauritanie.
« Avec plus de 200 consultations par jour, nous sommes aujourd'hui victimes de notre succès », se félicite Dr Lafdhal qui se projette déjà vers l'avenir : « Pour le futur, nous voulons créer un pôle dédié à la mère et à l'enfant. »
Miser sur ceux qui innovent, c'est miser sur l'avenir de l'Afrique. La Banque africaine de développement soutient des milliers d'Africains comme Dr Lafdhal qui ont l'audace d'entreprendre. En le faisant, elle contribue à faire du continent une véritable terre de création, de progrès et d'innovation.