Au Royaume du Maroc, le ciel est plus sûr

13 Avril 2023
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Dans la salle de contrôle, l'atmosphère feutrée est entrecoupée, par instant, de chuchotements et des grésillements d'une communication radio. Les yeux rivés sur leurs écrans de dernière génération, les contrôleurs aériens scrutent le trafic dans le ciel marocain.

Une multitude de routes où se croisent, chaque jour, des centaines d'avions. Tout repose sur leurs épaules : les contrôleurs aériens donnent le cap, la vitesse et l'altitude à respecter. Ils peuvent accélérer le trafic, comme le ralentir si besoin. Sans leur feu vert, aucun aéronef ne peut décoller.

Younes Janah, responsable de la salle de contrôle du Centre régional de contrôle de la sécurité de la navigation aérienne d'Agadir, est particulièrement fier de ses équipes de contrôleurs et d'électroniciens. Cinq équipes se relaient dans la salle de contrôle et cinq autres dans la salle technique. « Notre mission principale, c'est la sécurité des vols qui passent dans l'espace aérien marocain. Nous avons maintenant doublé notre capacité. Nous avons quatre secteurs et nous conservons un potentiel allant jusqu'à dix positions de contrôle », précise-t-il.

Le Centre régional de contrôle de « la capitale du Souss » est bâti sur une superficie de trois hectares, à proximité de l'aéroport Agadir Al-Massira. Il comprend une salle de contrôle, une salle technique et une salle de coordination entre le civil et le militaire ainsi qu'un simulateur de contrôle aérien, un bâtiment administratif, des locaux techniques et des installations sociales : salle et terrains de sport, cantine, buvette et salle de repos.

Les nouvelles infrastructures sont très appréciées des contrôleurs aériens. « Nous avons mis à leur disposition toutes les facilités pour leur permettre de se reposer, de rester concentrés et d'être en pleine possession de leurs moyens afin d'assurer la sécurité du trafic aérien », souligne Younes Janah.

« Nous avons obtenu également un taux de satisfaction très élevé de la part des pilotes du fait que nous leur donnons des plans de vol optimaux, ce qui leur permet d'aller vite, tout en consommant moins de carburant », ajoute-t-il.

Le Centre régional d'Agadir est venu s'ajouter à celui de Casablanca pour renforcer la supervision du ciel marocain. Il permet de décentraliser le service de contrôle aérien et d'augmenter la capacité d'accueil de l'espace aérien du Maroc en matière de survol.

« Quand nous avons migré au Centre régional d'Agadir, nous avons enregistré 2 000 vols pour la journée la plus chargée. Cela représente une augmentation de capacité de l'ordre de 30 % environ par rapport au trafic normal. Pour ce qui est de l'impact environnemental, nous avons atteint des objectifs très honorables, avec une réduction des émissions de CO2 de 27 000 tonnes en 2019 pour le centre. Et nous avons permis d'économiser jusqu'à 176 000 tonnes de kérosène, ce qui contribue à la durabilité de l'écosystème du transport aérien », énumère Younes Janah.

Au cours des dix dernières années, le Groupe de la Banque africaine de développement a contribué à moderniser les aéroports marocains en mobilisant des financements à hauteur de 240 millions d'euros. Les aéroports de Casablanca, Fès et Marrakech ainsi que le Centre régional de contrôle de la sécurité de la navigation aérienne d'Agadir ont bénéficié de ce financement.

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