En Arabie Saoudite, lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) sur la situation à Gaza, le président sénégalais Macky Sall a été distingué par la Ligue islamique mondiale.
Le président sénégalais Macky Sall a été honoré le 11 novembre à Riyad par le Prix de la Ligue islamique mondiale, une distinction attribuée à des individus, des institutions ou des organisations qui ont contribué de manière significative à la promotion de la compréhension, de la paix et de l'harmonie entre différents peuples, cultures et religions. Ce prix, remis par le Dr. Mohammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue, vient reconnaître les efforts significatifs du Sénégal sous la présidence de Macky Sall pour contrer l'extrémisme religieux.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le président Sall a exprimé sa fierté pour cette distinction, remerciant notamment le Roi Salman ben Abdelaziz al Saoud, le Prince Mohammed ben Salman, et la haute Commission des 1200 savants de la Charte de la Mecque pour leur estime envers lui et le peuple sénégalais.
«Je suis fier d’avoir reçu ce 11 novembre à Riyad, le prestigieux Prix de la Ligue islamique mondiale des mains du Dr. Mohammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue. Je remercie Sa Majesté le Roi Salman ben Abdelaziz al Saoud, Son Altesse royale le Prince Mohammed ben Salman et le Dr. Mohammad bin Abdul Karim Al-Issa, ainsi que la haute Commission des 1200 savants de la Charte de la Mecque pour cette marque élevée d’estime à mon endroit et à l’égard du peuple sénégalais,» a déclaré le Président sénégalais.
Sous Macky Sall, le Sénégal a mis en œuvre des politiques visant à promouvoir un islam équilibré et tolérant. « Il faut développer un discours philosophique et théologique, une formation des imams dans le sens d’un islam tolérant », avait déclaré le chef de l’État sénégalais lors du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique en 2015.
Dans le pays, les musulmans eux-mêmes, avec l'aide des érudits, imams et oulémas, sont encouragés à élaborer un tel discours pour prévenir la radicalisation. Plusieurs imams suspectés de promouvoir un islam radical ont été d’ailleurs arrêtés. « Nous ne saurions accepter qu’on vienne nous imposer une autre forme de religion, avec des pratiques qui ne correspondent ni à nos traditions, ni à notre conception de l’islam », avait averti le Président du pays de la Téranga, citant en exemple le port du voile intégral.