Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, dans son message introductif du Rapport annuel 2009 de l'institution, a déclaré : « Nous avons pu gérer efficacement un volume croissant d'opérations, tout en maintenant notre solidité financière. Le volume et la qualité des opérations non souveraines ont continué de s'accroître M.Kaberuka souligne en outre, que «l'institution consolide ses capacités de gestion des risques à tous les niveaux».
Tous les guichets de la Banque ont enregistré un résultat positif en 2009 et toutes les grandes agences de notation continuent à lui attribuer leur note la plus élevée, grâce à l'appui des actionnaires ainsi qu'à ses saines politiques et pratiques de gestion financière et de gestion des risques.
Cette solidité, précise M.Kaberuka, «nous a largement servi, comme le montre le fait que, malgré les turbulences des marchés financiers, la Banque a continué de mobiliser des capitaux à des taux compétitifs et intéressants. C'est là un témoignage éloquent de la crédibilité de notre institution. Il va sans dire que l'augmentation de la demande de ressources des deux dernières années a pesé sur la Banque et limitera sa capacité de prêts».
Le président de la BAD s'est, à cet égard, félicité «des pourparlers en cours avec nos actionnaires en vue d'une Sixième augmentation générale du capital, qui devrait donner à la Banque les moyens d'accompagner comme il convient l'effort de développement de nos pays ». Dans le même ordre d'idées, a- t-il ajouté, «nous sommes dans la phase active des consultations avec les États participants du FAD pour la Douzième reconstitution du Fonds africain de développement, dont sont tributaires bon nombre de nos pays membres régionaux.» Nous espérons conclure ces consultations en 2010. La direction tient à saluer l'esprit constructif qui a caractérisé ces discussions, ainsi que la confiance manifestée à la Banque et à l'Afrique.
D'autre part, M. Kaberuka a souligné que «Par sa riposte à la crise, la Banque a administré la preuve qu'elle est un partenaire de choix pour l'ensemble des économies africaines, aussi bien petites que grandes. La confiance renouvelée à l'institution et son champ d'action qui ne cesse de s'élargir montrent que le moment est venu de relever la barre.»