Appui actif de la BAD pour une éducation supérieure de qualité en Afrique

27 Mai 2010
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

L'exemple des pays émergents a été au centre de la rencontre sur la croissance basée sur les capacités, qui s'est tenue dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan. Rencontre au cours de laquelle le président de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka a affirmé la nécessité de réformer les universités et de création de centres d'excellence.

«L'Afrique ne dispose plus d'universités de rang mondial. Nos enfants vont se former à l'extérieur et les compétences viennent donc d'ailleurs. Il y a donc une nécessité de réformer les universités et de créer des centres d'expertises dans tous les domaines. Cela est vital pour assurer un avenir à ce continent.»

Le président de la BAD, M. Donald Kaberuka livrait ainsi le point de vue et les perspectives de la Banque en matière de renforcement des capacités. La BAD compte soutenir davantage l'enseignement supérieur, qui est un pilier de sa Stratégie à long terme.

Trop peu d'universités forment des ingénieurs, ou des docteurs de compétente mondiale alors que «à la BAD nous voulons des africains formés pour que notre vision soit mue en action».

Le retour de la diaspora fait également partie de ce plan d'action relatif au renforcement des capacités en Afrique.

En fervent défenseur de la cause du continent, le président Donald Kaberuka a fait remarquer que «certaines des choses dites aujourd'hui sur l'Afrique ont été dites sur l'Asie il y a 25 ans. Ne soyons donc pas pessimistes. Nous serons capables de faire la même chose».

Dans le cadre des actions de l'institution, le président de la BAD a affirmé son soutien à la fondation pour le renforcement des capacités (ACBF) basée au Zimbabwe et dirigée par Frannie Leautier. Elle s'est engagé à promouvoir l'action des états en faveur de la croissance du secteur privé. «A la ACBF, nous voulons aider le secteur privé à travailler avec le politique», a-t-elle insisté.

Elle a également insisté sur la mise en place de réseaux pour soutenir les efforts de la Banque, la promotion d'un leadership qui inspire et des investissements dans la science et la technologie. L'innovation et la recherche technologique ont été les facteurs évoqués par Jun Youn Kim de la Corée, Neo Kok Beng, de Singapour et Nguyen Hoa Cuong, du Vietnam pour un essor des pays africains qui, il y a 50 ans, étaient à un niveau de développement supérieur à la plupart des pays d'Asie. «Il n'y a pas assez d'innovation dans les pays en développement», a indiqué Jun Youn Kim.

Quant à Neo Kok Beng, il a fait savoir que son pays n'a pas de ressources naturelles. C'est à travers la productivité, l'efficacité et l'innovation que Singapour a pu atteindre son niveau de actuel développement.

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