Pour marquer le centième anniversaire de la journée de la femme sur le thème de l'égalité d'accès à l'éducation , à la formation et aux sciences et technologies, le Réseau des Femmes à la Banque Africaine de Développement (BAD) a lancé à Tunis le nouveau fonds pour l'éducation des femmes.
La Banque a également organisé des débats avec des femmes exemplaires dans leur domaine d'activité. La Tunisie, pays hôte de l'agence temporaire de relocalisation de la BAD, a un taux impressionnant de 56 pourcent d'étudiantes dans les matières scientifiques.
A la lumière de ce chiffre très encourageant, Zohra Ben Lakhdar, Professeur de physique à l'Université de Tunis, Lalla Ben Barka, Directrice Générale Adjointe à l'UNESCO et Aicha Bah Diallo, Vice Présidente de la Fédération des Femmes Educatrices en Afrique ont débattu avec deux expertes de la BAD, Ginette Nzau Muketa, responsable de la réduction de la pauvreté et de la réduction sociale, et Emily Nwankwo , reponsable de la diversité des nombreux défis posés pour améliorer l'accès des femmes aux formations scientifiques et techniques devant un parterre de 300 hommes et femmes.
Le président de la BAD), Donald Kaberuka, a apporté tout son soutien à cette journée. Nkosana Moyo, directeur des opérations a rappelé que la BAD est une institution qui promeut les femmes parmi ses employées. « En 2010, la proportion des femmes cadres à la Banque était de plus de 27 pourcent, alors qu'elle n'était que de 8 pourcent en 2006 ». Il a aussi souligné l'importance capitale pour le développement du continent africain d'avoir des femmes qui ont accès aux sciences et technologies pour l'éducation. « Les pays africains ont à la fois besoin des cerveaux féminins et masculins pour assurer leur croissance économique. »
Au travers de ses projets, la BAD a toujours contribué à promouvoir l'égalité d'accès à l'éducation et à la formation pour les femmes, indispensables pour l'amélioration de leur autonomisation sur le continent africain. Certaines mesures ont permis d'augmenter le taux d'accès des jeunes filles comme par exemple le financement de projets de construction de dortoirs et sanitaires spécifiques ainsi que des facilités d'hébergement pour les enseignantes femmes , surtout dans les régions rurales et reculées. Toutefois le chantier est encore immense car moins d'une jeune une femme africaine sur deux accède aujourd'hui à l'éducation secondaire sans parler de l'éducation et sciences et technologies. Pour appuyer son soutien, le Réseau des femmes de la BAD a annoncé la création d'un nouveau fonds pour payer des bourses pour l'éducation des jeunes filles qui devrait être opérationnel à la rentrée prochaine.
Contact
Pénélope Pontet