Au terme des discussions intenses sur l'édification de la paix et la consolidation de l'état, les dirigeants et experts africains réunis ont lancé un appel pour que soient fixés des objectifs à l'édification de la paix et à la consolidation de l'Etat pour guider l'aide mondiale et les actions au niveau des pays. Ils ont souligné la nécessité du partage de l'évaluation et de la gestion des risques pour accompagner la sortie des situations de fragilité et accroître les investissements dans les systèmes nationaux et les capacités locales.
Ils ont déclaré dans le communiqué final : « Nous avons également besoin d'une appropriation, d'un leadership et d'une transparence renforcés de la part des pays fragiles pour évaluer leur situation de fragilité et développer des visions assorties de plans appropriés pour édifier la paix et des états légitimes et responsables.»
Le communiqué final ajoute que «la façon dont nous fournissons l'aide doit être mieux adaptée aux états fragiles. Plus précisément, nous avons besoin de répondre plus rapidement et de manière plus souple et plus prévisible aux possibilités d'édifier la paix et la légitimité de l'état.»
Les 150 participants comprenaient 11 ministres des finances et de la planification, des représentants de haut niveau d'organisations internationales et la société civile. Ils venaient du Tchad, de Côte d'Ivoire, des Comores, de Djibouti, d'Ethiopie, de Guinée, de Guinée Bissau, de Somalie, du Sud Soudan, et du Zimbabwe.
La réunion était organisée par la Banque africaine de développement, la Commission de l'Union africaine et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, en vue d'élaborer l'agenda du quatrième forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide, qui se tiendra en novembre prochain à Busan, en Corée.
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