La BAD, l'UA et la CEA examinent l'investissement foncier à Nairobi

28 Septembre 2011
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

La Banque africaine de développement (BAD), la Commission de l'Union africaine (CUA) et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) organisent conjointement à Nairobi, au Kenya, les 4 et 5 octobre 2011, un Forum de haut niveau sur l'investissement direct étranger dans les terres agricoles en Afrique.

Deux jours durant, les participants partageront les informations et les expériences sur l'investissement direct étranger dans le foncier en Afrique, élaboreront une perspective africaine sur le foncier à partir de l'investissement en Afrique, et proposeront un cadre d'interventions concrètes pour la mise en oeuvre de la déclaration de l'UA sur les questions foncières.

Coparrainé par la Coalition pour le développement de l'Afrique (CODA), le forum débattra des questions relatives aux objectifs mentionnés ci-dessus. Il réunira des experts du foncier, les ministres africains en charge du foncier, des chefs traditionnels, des parlementaires, des représentants des organisations de la société civile, des organisations agricoles, d'éminentes personnalités, des organisations féminines, des opérateurs du secteur privé, des centres d'excellence ainsi que des partenaires au développement.

Selon une étude menée conjointement depuis 2004 par la FAO, l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) et le Fonds international de développement agricole (FIDA), il y a eu pour près de 2,5 millions d'hectares d'approbations de concessions foncières rien que dans cinq pays africains.

Ce phénomène, en rapide expansion, crée des opportunités, des défis et des risques. L'augmentation des investissements peut apporter des avantages au niveau macroéconomique (croissance du PIB, augmentation des recettes publiques) et créer des opportunités pour élever le niveau de vie local. Mais d'autre part, les acquisitions foncières à grande échelle peuvent priver les populations locales de l'accès à leurs ressources souveraines. Elles peuvent également présenter des risques environnementaux, et entraîner la perte de la biodiversité et des conflits sociaux.

L'histoire actuelle de l'investissement dans le foncier traduit donc des transformations mondiales sérieuses, qui ont de profondes implications pour l'avenir de l'agriculture en Afrique.

L'on attend du Forum un plan d'action pour traiter cette question.

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Moktar Gaouad

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