Le Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD) a présenté, aujourd'hui à Tunis, son rapport sur l'infrastructure et la croissance en Sierra Leone. Ce rapport est destiné à servir d'instrument de promotion du soutien au programme de développement du pays, tant au plan national que régional.
Le rapport examine deux importantes séries de défis auxquels le pays est confronté, à savoir les risques persistants d'instabilité, mais aussi les secteurs prometteurs de croissance axée sur la réduction de la pauvreté. L'étude consacrée à la Sierra Leone identifie les investissements d'infrastructure prioritaires susceptibles de maximiser les avantages de l'intégration et de la stabilité internes ainsi que ceux qui permettront à la Sierra Leone et à la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de tirer le maximum d'avantages d'une intégration régionale plus poussée.
Ce rapport est le fruit d'un large processus de consultation, impliquant la participation des parties prenantes, tant en interne à la BAD qu'au niveau du pays. Il a nécessité la tenue d'un atelier consultatif entre février et juin 2011 à Freetown, afin de forger un consensus sur les priorités et les actions à mener.
La présente étude est la première d'une série de quatre rapports lancés par la BAD sur les pays de la zone écologique fragile de l'Afrique de l'Ouest, notamment la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia et la Sierra Leone. Ces rapports sont destinés à servir d'éléments d'informations au rapport phare sous-régional que le Groupe de la Banque consacre à sa Stratégie d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. L'étude alimentera et s'appuiera sur le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), une initiative dirigée par la Commission de l'Union africaine, le Secrétariat du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et La BAD tout en s'inspirant des plans d'actions pertinents de la CEDEAO, de l'Union économique monétaire ouest-africaine et de l'Union du fleuve Mano.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Vice-Président Aloysius Ordu, de Cecilia Akintomidé, Secrétaire générale de la banque, ainsi que plusieurs représentants des complexes opérationnels.