La BAD approuve la prorogation du document de stratégie pays pour Madagascar jusqu'en 2013

29 Juin 2012
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 27 juin 2012, une deuxième prorogation de la période couverte par le document de stratégie pays pour Madagascar jusqu'en 2013.

Les objectifs de la stratégie sur cette période d'extension sont de :

(i) contribuer à réduire la fragilité du pays et la vulnérabilité des populations en apportant une réponse à certains besoins pressants du pays ;

(ii) renforcer la gouvernance économique et financière ; et

(iii) préparer un réengagement plus rapide de la Banque en cas de normalisation de la situation politique, à travers la réalisation d'une série d'études analytiques et de préparations des projets.

Les piliers du DSP initial restent toujours pertinents pour la nouvelle prorogation proposée, à savoir, l'amélioration de la qualité des infrastructures rurales (Pilier I) et l'amélioration de la gouvernance (Pilier II). Toutefois, compte tenu de la dégradation de la situation générale du pays depuis 2009, les nouvelles interventions proposées seront plus sélectives et adaptées au contexte actuel. Ainsi, au titre du pilier I, il est prévu la réhabilitation et l'entretien d'infrastructures routières et agricoles dégradées, permettant de désenclaver les zones de production, de renforcer la sécurité alimentaire, tout en créant des emplois dans les zones d'intervention. Au titre du pilier II, il est prévu un appui institutionnel pour renforcer la gouvernance économique et financière, incluant la gestion des finances publiques, la lutte contre la corruption et les trafics illicites.

La situation économique et sociale de Madagascar ne ce cesse de se détériorer depuis le début de la crise en 2009. En effet, la pauvreté touchait environ 76 % de la population en 2010, soit une augmentation de 8 points par rapport à 2005. Madagascar est aussi confronté à des catastrophes naturelles à répétition causant chaque année de sérieux dégâts humains, matériels et la dégradation des infrastructures. Dans un tel contexte, le coût de l'inaction pour la Banque reste très élevé et nécessite un réengagement de la Banque auprès de Madagascar.

Lors de l'examen du document, les administrateurs ont surtout exprimé leurs préoccupations sur la gouvernance et demandé à la Banque d'apporter une assistance conseil au pays pour une gestion transparente des ressources minières. M. Bendjebour, représentant résident de la Banque à Madagascar, a rassuré que cette préoccupation sera prise en compte par le futur projet en matière de renforcement de la gouvernance économique et financière.

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Mansour Ndir

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