La publication Estimation des couts et des avantages de la mise en oeuvre des accords de Bâle III dans les économies émergentes Nord-africaines analyse l'impact potentiel de Bâle III sur la Tunisie et l'Egypte.
L'étude démontre que l'Egypte serait moins touchée que la Tunisie et susceptible de se redresser plus rapidement grâce au fait que son secteur bancaire est bien préparé pour respecter les exigences d'adéquations des fonds propres. Par ailleurs, l'étude montre que les règles de Bâle devraient entrainer trois impacts indésirables.
Tout d'abord, la capacité à lever plus de fonds propres diminuerait significativement la rentabilité des banques. De plus la restriction du financement interbancaire qui en découlerait, entrainerait des épisodes sporadiques de resserrement des liquidités.
Finalement, la contraction et ou la fermeture de certaines activités commerciales pourraient pousser les clients institutionnels et particuliers à reporter leur recherche de risque vers le système financier parallèle non réglementé.