6ème édition de la Sub Sahara Spectrum Management Conference - Acteurs publics et groupes privés s'engagent pour la connectivité pour tous

23 Juillet 2021
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35Nord (Paris)

La sixième édition de la Sub-Sahara Spectrum Management Conference s’est tenue cette semaine en présence de régulateurs, d’experts et d'autres acteurs du secteur des télécommunications. L’objectif : définir une stratégie africaine de la gestion du spectre radio.

Alors que le continent africain est de plus en plus connecté, la gestion du spectre radio sera essentielle pour garantir un accès Internet abordable et équitable sur tout le continent. L’Afrique compte encore 800 millions de personnes non connectées aux réseaux internet mobiles, et moins de la moitié de la population est couverte par la 4G. Aujourd’hui encore, 520 millions d'africains sont en capacité de se connecter mais en sont empêchés en raison de plusieurs facteurs, tels que la non possession de smartphones, ou encore le manque de compétences.  D’autres 270 millions ne peuvent accéder à l'internet mobile parce qu'ils ne disposent pas de la couverture requise.

Une meilleure gestion du spectre radio peut jouer un rôle majeur pour compléter ces lacunes. "La bande 6 GHz pourrait enrichir la 5G déployée en Afrique, sur laquelle reposent les espoirs et les ambitions de la transformation numérique du continent", déclare DU Yeqing, Vice president of 5G product line of Huawei.

"Nous vivons à une époque où l'on parle de numérique par défaut, de transformation numérique de nos économies, et de la nécessité d'une société entièrement connectée", déclare Mario MANIEWICZ, directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT. "Pour que cela devienne une réalité, la connectivité à large bande doit être rendue accessible à tous, même dans les zones les plus reculées."

"Les besoins croissants de la société en matière de technologies radioélectriques et les possibilités considérables de développement social que ces technologies offrent ont renforcé l'importance du spectre des fréquences radioélectriques et de la gestion nationale de ce spectre", ajoute-t-il.

John OMO, secrétaire général de l'Union africaine des télécommunications (UAT), fait écho à ces besoins, soulignant la nécessité de collaborer et de trouver des solutions communes. « Les événements des 18 derniers mois, dit-il, n'ont fait que rendre ce besoin plus urgent. »

"La crise de la COVID-19 a créé de la distance, mais le spectre des réseaux mobiles a construit des ponts et nous a permis d'être ensemble", dit-il. "Le succès de notre quête pour réduire davantage le fossé numérique et relever d'autres défis repose sur notre sens du devoir et sur la portée que nous voulons donner à l'utilisation du spectre pour relever ces défis."

Il souligne également que la mise en ligne de 1,1 milliard d’Africains nécessitera « des efforts exceptionnels et coordonnés des gouvernements, du secteur privé, des partenaires au développement et de la société civile ».

Samuel CHEN, Vice-président de la Région Afrique australe de Huawei, partage cet avis. "Le spectre radioélectrique joue un rôle important dans l'augmentation de la pénétration de la bande large et du débit en Afrique. Les pays africains peuvent allouer davantage de spectre aux opérateurs afin d'accélérer le déploiement des réseaux haut débit sans fil et d'accroître l'accès des populations aux services haut débit et données sans fil à des prix abordables, ce qui favorisera à son tour le développement de l'économie numérique africaine".

Parmi les autres questions qui ont été abordées lors de la conférence, figurent l'importance des bandes de fréquences 700Mhz-800Mhz pour une couverture étendue, et la nécessité de combler le déficit de compétences en matière d'installation des technologies qui permettront l'adoption généralisée du spectre.

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