Afrique: Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu - Tshisekedi consulte les chefs des institutions avant sa communication

Le Président de la République prend la mesure de la situation dans les deux provinces sous l'état de siège depuis 2021 à savoir : l'Ituri et le Nord-Kivu. Ce, avant de fixer l'opinion nationale dans une communication qui s'en suivra dans les prochains. Pour cette raison, Félix Tshisekedi a convoqué lundi 21 août, une réunion inter-institutionnelle à la cité de l'Union africaine. Au menu : les recommandations issues de la table ronde présentées au chef de l'Etat par le premier ministre lors du dernier conseil des ministres ainsi que le processus électoral en cours.

Rien n'a encore filtré de cette rencontre au sommet de l'Etat. Le Premier ministre s'est limité à dire que le chef de l'État veut avoir les avis des chefs d'institutions après celui des délégués à la table ronde sur la suite à donner à l'état de siège.

Et d'ajouter : «Le Chef de l'État nous a demandé de rester mobilisés sur les attentes de la population en général, et de l'Est, en particulier, relatives aux questions sécuritaires et au processus électoral. Nous le remercions pour les orientations qu'il a données».

Trois hypothèses : soit le Président de la République lève cet état de siège soit, il le maintient ou carrément, il procède à sa requalification.

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, André Mbata et le président du Conseil supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, ont pris part à cette réunion.

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3 morts dans une attaque armée à Djugu

Entretemps, des miliciens du groupe Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) sont soupçonnés d'avoir mené une attaque armée contre le village Musekere, situé en chefferie des Bahema-Nord, en territoire de Djugu (Ituri), la nuit de dimanche à ce lundi 21 août.

Au cours de cette nouvelle violence, explique un cadre de la société civile locale, trois personnes ont été tuées par des assaillants. Celui-ci déplore cette attitude de la milice qui ne veut toujours pas respecter son acte d'engagement de cessation des hostilités.

La société civile appelle les autorités militaires à prendre des dispositions nécessaires pour traquer tous les groupes armés réfractaires au processus de paix dans la province de l'Ituri. Cette structure citoyenne invite aussi la population à demeurer très vigilante.

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