Depuis 2019, la Couverture Maladie Universelle en Côte d'Ivoire, lancée par le Président Alassane Ouattara, a significativement amélioré l'accès aux soins de santé, avec 7,8 millions de bénéficiaires en seulement quatre ans et des perspectives positives pour l'avenir.
Offrir aux Ivoiriens un accès à des soins de qualité à moindre coût, voire gratuitement pour les plus vulnérables, c'est l'engagement ambitieux pris par Alassane Ouattara, président de la Côte d'Ivoire, dans le cadre du lancement du programme de couverture maladie universelle (CMU) en 2019.
Quatre ans après son lancement, le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU) en Côte d'Ivoire est en pleine expansion. Alors qu'en 2021, seulement 3,24 millions de personnes étaient inscrites, ce chiffre a grimpé en flèche pour dépasser la barre des 7,8 millions en novembre dernier. Cette tendance devrait s’accélérer d'ici au premier trimestre 2024, grâce au déploiement de 900 nouveaux sites d'enrôlement et à l'affectation de 3 000 agents depuis le mois d'août dernier.
Chaque bénéficiaire peut désormais profiter d'une réduction importante de 70% sur l'ensemble des actes médicaux (consultations, soins d'urgence et hospitalisations), ainsi que sur plus de 740 médicaments couramment disponibles dans les officines. La cotisation mensuelle de 1000 FCFA est entièrement prise en charge par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) pour les ménages les plus vulnérables.
En novembre 2023, Ahmed Tidiane Diomandé, Conseiller Technique du Directeur Général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), souligne une avancée majeure : le réseau national de la Couverture Maladie Universelle (CMU) s'étend à 1 638 établissements sanitaires, embrassant toutes les 31 régions et 495 des 510 sous-préfectures ivoiriennes. Depuis son lancement, 377 698 assurés ont bénéficié des prestations de la CMU, avec plus de 1,4 million d’actes de soins réalisés pour un montant supérieur à 2,4 milliards de FCFA. Ce chiffre devrait augmenter rapidement dans les prochaines années.
La mise en place de la CMU a également dynamisé le secteur médical, stimulant l'acquisition de matériel médical aussi bien dans les établissements publics que privés. Selon les informations disponibles, les cliniques privées tirent actuellement entre 60 % et 70 % de leur chiffre d'affaires des assurances et mutuelles.
Investissements massifs et croissants
Sous l'impulsion du Président Ouattara, le secteur de la santé en Côte d'Ivoire a connu une transformation radicale. Le taux d'accès aux services de santé est passé de 44 % en 2012 à 69 % en 2019. Dans le même temps, le nombre de médecins dans le pays a été multiplié par 2,5. Aujourd'hui, 70% des Ivoiriens vivent à moins de 5 km d'un centre de santé, ce qui témoigne d'une accessibilité fortement améliorée.
Depuis 2011, les investissements ont explosé dans le secteur de la santé en Côte d’Ivoire, avec une augmentation de 70 % du budget. Concrètement, cela représente une augmentation de 415 milliards de FCFA en 2021 à 691,7 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 185,2 milliards de FCFA par rapport au budget de 2022.
Les investissements ciblés dans le programme de CMU sont colossaux. D'après l’agence de notation Fitch, entre 2018 et 2020, le gouvernement ivoirien a injecté plus de 833 milliards de francs CFA (environ 1,4 milliard de dollars US) dans le secteur de la santé pour soutenir la mise en place de la CMU, incluant la construction, la réhabilitation, et l'équipement de près de 50 établissements hospitaliers et 600 centres de santé. Rien qu'en janvier 2020, 65,5 milliards de FCFA ont été mobilisés pour renforcer les hôpitaux de première référence du Grand Abidjan, avec des investissements supplémentaires de plus de 1 650 milliards de FCFA (environ 2,9 milliards de dollars américains) planifiés pour 2020-2024.
Le deuxième Programme Social du Gouvernement, doté d'un budget de 3 182 milliards de FCFA, et lancé en 2022, s'inscrit dans cette dynamique positive, ciblant des défis sociaux cruciaux tels que l'amélioration des conditions de vie dans les zones frontalières et le soutien à l'autonomisation des jeunes et des femmes.
Pour accélérer l'adhésion, le gouvernement a rendu l'enregistrement à la CMU obligatoire pour certaines démarches administratives, notamment les formalités liées au passeport et au permis de conduire, l’inscription à l’école, à l’université ou à passer un concours de la fonction publique.